Soleil  prévu radieux, mais température fraiche ne dépassant pas les 7° sur la journée, avec en plus  un mistral attendu avec des rafales à 45 Km/h.Malgré cela, nous nous retrouvons 16 au départ du Forum, et après un trajet un peu laborieux pour certains (avec une route barrée par des travaux prés d’Aureille) nous retrouvons  nos deux compagnons qui nous attendent  sur le parking prés du cimetière.

Tous les 18, nous partons par un sentier qui longe d’abord les falaises avec la tour des Opies dans l’axe de la marche.

Puis le sentier grimpe à l’assaut du « col »où le mistral nous cueille et nous invite à poursuivre rapidement pour ne pas se refroidir.L’ascension vers les Opies se fera sur le sentier rocailleux et escarpé avec le vent de travers et le soleil dans les yeux, ce qui rend la progression difficile.

Finalement on arrive au pied du piton coiffé par la tour… Apres un très bref repos  nous gravirons les derniers mètres relativement à l’abri du mistral, pour déboucher au pied de la tour, presqu’à  4 pattes tant le vent est devenu fort. Quelle claque ! Mais en récompense, quelle vue magnifique à 360° dans un ciel dégagé par le mistral (enfin un avantage !). Finalement la tour nous accueille un moment, protectrice.

On redescendra par le même sentier escarpé, mais avec le soleil dans le dos, nous permettant de mieux voir.Pause piquenique beaucoup plus bas à l’abri (relatif) du vent.

Sur le retour, le petit sentier nous amènera aux vestiges d’une villa Romaine (St Pierre de Vence) puis ceux d’une bergerie en berceau, importante par son volume et rare dans la région.

Nous rejoindrons finalement le GR6 par le Vallon des Glauges. Là, nous progresserons vent et soleil de face, dans la vallée, au pied des falaises. Heureusement, arrivés aux voitures, une boisson chaude nous réchauffera  avant que l’on ne se quitte tous ravis de notre journée.

Merci à Marie de nous avoir conduits jusque « là haut ! ».. !

La villa gallo-romaine de Saint-Pierre de Vence est une villa située dans la commune d'Eyguières dans les Bouches-du-Rhône. Le site est habité dès la fin de l'Âge du fer, mais l'essentiel de son développement date de l'époque romaine. Il est habité au moins jusqu'au ix^e siècle.

La construction de cette villa a suivi la désertion de l'oppidum de Sainte-Cécile et est devenu un centre d'habitation regroupant une douzaine d'édifices.

La villa gallo-romaine de Saint-Pierre de Vence se situe à l'entrée sud-ouest de la plaine de Roquemartine. On y accède depuis le vallon des Glauges en suivant un chemin de terre le long du massif du mont Menu, ou bien, depuis Roquemartine, par la D25, puis en bifurquant au niveau de la chapelle Saint-Pierre de Vence. Le site se trouve au pied du mont Sainte-Cécile (au sud-est) et de latour des Opies, point culminant du massif des Alpilles (ouest). Il se trouve donc au centre d'une vallée qui est desservie dès l'Antiquité par des voies de communication. Dans sa Statistique du département des Bouches-du-Rhône (1824), le préfet Christophe de Villeneuve-Bargemon signale, entre les Opies et le « hameau » de Saint-Pierre de Vence, les « restes d'un bâtiment appelé la Tour, auprès duquel sont des tas de décombres qui annoncent d'anciennes constructions». Cette tour est en fait un pan de mur toujours debout et mesurant encore plus d'un mètre (3 mètres dans les années 1950).

Il est situé sur une vaste superficie plane à une altitude de 139 m au-dessus du niveau de la mer.

Le site est habité au moins dès le i^er siècle av. J.-C.. Le vestige le plus ancien semble être un fossé rectiligne de 8 mètres de long creusé dans le substrat dont la totalité n'est pas connue³. Un riche matériel daté de 75 à 50 av. J.-C. y a été retrouvé, attestant qu'il pourrait s'agir d'un fossé rituel entourant une aire sacrée³. Il pourrait être lié à une nécropole contemporaine retrouvée à environ 100 mètres plus à l'ouest.

Dans les décennies qui suivent, le site est aménagé et est lié à l'installation romaine dans le pays d'Arles à partir de 46 av. J.-C. Les toitures sont réalisées en dalles de pierre sciée de 62 à 64 cm de côté et de 6 cm d'épaisseur. Ce matériau sera réutilisé deux siècles plus tard pour couvrir un égout⁴. On peut les mettre en relation avec les dalles retrouvées sur le temple hellénistique de Glanum, à quelques kilomètres à l'ouest.

Une stèle funéraire en pierre des Baux a été mise au jour entre la villa et la nécropole. Il pourrait s'agir d'une stèle-pilier à vocation cultuelle, car elle ne porte aucune inscription.

Tour des Opies ou vigie des Alpilles.

Suite à de nombreux incendies, la tour fut construite en 1923 par Mr Mouriès, maçon. Il montait tous les jours depuis son camp de base (mas de la Patouillarde) avec mules et mulets transportant les matériaux.

La vigie fut utilisée en 39/45 par les Allemands comme poste d’observation. Après elle servit pour les incendies, et une ligne électrique fut même tirée depuis le village d’Aureille. Les surveillants étaient ravitaillés par des jeeps jusqu’au col. L’accès étant trop difficile, la vigie fut abandonnée à partir des années 60.

Partis à presque 30 du Forum à 8 h 30 par un temps d’automne clément, ensoleillé, nous nous retrouvons à 32 au plan d’eau des Salettes à Mormoiron, certains nous ayant directement rejoints là bas…Départ le long de l’accrobranche  (où déjà on peut admirer des falaises d’ocres) et montée par le « Vallat de Marguetton » , sentier quelquefois en forêt, quelquefois raviné, où sur le plateau nous admirons déjà la vue à 180°

Puis nous plongeons vers les Peirollets  jusqu’à la route que nous prenons sur la droite entre vignes et champs maraichers pour descendre sur la petite route.

Sur notre droite, en longeant une vigne, nous marcherons sur du sable coloré par les ocres, puis on prendra à G un sentier à peine marqué  nous amenant vers un premier site majestueux de toutes les couleurs (A-pics, grottes, falaises..)

Nous rejoindrons ensuite, plus bas, la petite route  (en évitant hélas les clôtures protégeant le forage, mais ayant exclu tout le site vestige du traitement des ocres, ainsi que les espaces de repos et le sentier de découverte !)

Là, sur la Gauche, nous explorerons un Grand Canyon rouge vif aux falaises sculptées par le temps et par l’homme. A couper le souffle !

Nous rejoindrons ensuite le Vallat de la Nayre  où, là encore, sur notre G nous explorerons des falaises sculptées d’ ocres jaunes, ou les jeunes de la région viennent se retrouver. La sortie de ce canyon se fera dans les bois avec sur la G de nombreuses grottes.

 Apres avoir contourné une vigne, nous revenons sur les crêtes, dans les bois, avec à gauche vue sur un Canyon profond qui parait magnifique vu du chemin. Promis on ira la prochaine fois.

Puis,  LES ROSTIDES gagnés après ascension d’un raidillon très sauvage. Souffle coupé, tout le monde admire ce débouché face au Ventoux et cet amphithéâtre d’ocre dont les couleurs dégradées de l’ocre clair au rouge brique, en strates, augmente sa majesté.

Pause pique nique, bain de soleil, mini sieste.

On reprendra ensuite notre chemin en crête avec à G les dentelles et en face le Ventoux. Puis Tourraine, Les Sourds  et on plonge en pleine forêt sauvage jusqu’au Vallat de Font Nouvelle que l’on traverse pour se retrouver à nouveau sur un petit sentier sablonneux serpentant entre les jeunes plans de résineux.

Tout d’un coup, sur notre D, site grandiose que certains visiteront en totalité, falaises sculptées  par les intempéries offrant une nouvelle palette de couleur.

Pont des Salettes, dans  les couleurs d’automne, puis retour aux voitures par la petite route jusqu’au lac dont on fera le tour avant notre moment convivial autour de la  glacière.

MERCI A TOUS POUR VOTRE PRESENCE, VOTRE BONNE HUMEUR, VOTRE PARTICIPATION

CELA EST NOTRE MEILLEURE RECOMPENSE

Notre assemblée générale s’est tenue le 31 Octobre 2015 au Mille Club des Angles à 18h 30

Nous étions nombreux à nous être réunis, et le  Corum étant atteint,l’assemblée a pu délibérer.

Notre président, Jacques Thibault soulignera  surtout le  nombre d’adhérents  participants  par rapport au niveau des randonnées, puis cèdera la parole au trésorier. Celui ci soulignera la bonne santé financière permettant de former des accompagnateurs et d’offrir certaines prestations en cours d’année. Le budget de la saison 2015-2016 sera présenté en équilibre malgré la diminution prévisible des subventions.

 La secrétaire exposera  les activités très riches et variées de l’an dernier, (39 randonnées  proposées, 1 WE en Mai, une semaine dans les alpes), puis nous proposera les activités prévues pour l’année 2015-2016 (une randonnée tous les Dimanches, un WE en Mai, et un séjour dans les Alpes fin juin, ainsi que des projets en cours d’étude).

Le nouveau bureau est ensuite élu à l’unanimité, Mr Jacques Thibault désirant ne pas  se représenter, Mr Philippe Gallo accepte de prendre cette présidence, et le bureau est ainsi constitué :

• Président : Philippe Gallo
• Vice président : Pierre Jean
• Trésorière : Martine
• Secrétaire : Claudine
• Secrétaire Adjoint : Gilbert
• Membres actifs : Jacqueline, Danièle, Nicole, Marie-France.

Puis nous clôturerons cette assemblée par un buffet offert avec participation du bureau pour l’exécution et la mise en place.

Moment d’intense convivialité arrosé d’une coupe de champagne.

On se séparera en se promettant de se retrouver nombreux sur les chemins !

PAGE EN COURS DE CONSTRUCTION

EN ATTENTE DE PHOTOS

AVIS A TOUS

La montagne de Lure est une montagne des Préalpes de Haute-Provence, située dans le département des Alpes-de-Haute Provence. Elle appartient à la même formation géologique que le plateau d’Albion, qu'elle jouxte, et le mont VENTOUX. Cette chaine s'allonge sur 42 kilomètres de long, culmine au signal de Lure (1 826 mètres).

Nous étions 15 à participer à cette RANDO un peu éloignée de nos bases. Nous stationnons nos véhicules à la station de LURE (1600-1850m).  Après un départ un peu hésitant vers 11h00, le soleil est au rendez-vous. 

Nous rencontrons des cueilleurs de champignons (Safranés) qui redescendent  les paniers bien garnis.

La météo de la journée a mis en valeur les couleurs d’automne. Les rouges flamboyants se mélangent aux roux, aux oranges, aux ocres et par-ci, par-là, quelques taches de vert et de jaune offrent un tableau peint jamais pareil. La forêt s’enflamme.

L’arête sommitale atteinte, nous découvrons au Nord la vallée du JABRON, la chaîne des Alpes dont certains sommets sont encore enneigés, à l’Ouest le VENTOUX et à l’Est la vallée de la DURANCE. Nous nous dirigeons vers le sommet de LURE (1826m).

 Le paysage change et devient minéral .Nous évoluons en crête, la pente est rude et nos pas font sonner les pierres sèches. Nous retrouvons bientôt le GR6 et le sommet planté des pylônes de la station radio-émettrice de LURE.

Nous quittons maintenant l’environnement minéral pour nous diriger dans la forêt de St Etienne des Orgues en direction de la Chapelle de Notre Dame de LURE fondée au XII siècle par les moines Chalaisiens. 

Faute de temps, nous n’irons pas jusqu’à la chapelle mais remonterons à  la station de LURE en passant devant les vestiges de charbonnières exploitées au XIX ème siècle par les Piémontais.

Merci à tous les participants pour cette belle journée .

La montagne de Lure est une montagne des Préalpes de Haute-Provence, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Elle appartient à la même formation géologique que le plateau d'Albion, qu'elle jouxte, et le mont Ventoux. Cette chaîne s'allonge sur 42 kilomètres de long, culmine au signal de Lure (1 826 mètres) et présente un relief très contrasté entre l'adret calcaire, coupé de combes et de vallons, et l'ubac marneux, où s'accumulent monts et ravins.

L'étude de sa géologie, en 1888, a marqué un moment important dans l'avancée des connaissances des chaînes subalpines méridionales. Ce fut Wilfrid Kilian qui la réalisa dans une thèse novatrice où pour la première fois un géologue put dresser une échelle bio-stratigraphique pour le Jurassique et le Crétacé et qui utilisa le tout premier en France les clichés photographiques à l'appui de ses conclusions.

Montagne karstique, crevassée d'avens, aux cours d'eau à écoulement épisodique, où la moindre source est précieuse pour les hommes et les animaux, Lure est couverte majoritairement d'une forêt qui reconquiert, peu à peu, les anciens alpages. Sa faune, riche en grandsongulés, est l'une des causes premières du retour du loup qui s'est installé sur place au début des années 2000, mettant en péril l'élevage qui est une des ressources majeures de l'économie agricole de la montagne.

L'histoire de Lure, qui commence avec le Néolithique, se continue avec celle du chastelard de Lardiers lieu de culte et de pèlerinage, qui a été surnommé le Lourdes des Gaulois. La colonisation romaine fut ponctuelle et se cantonna dans les sites les plus fertiles. La période médiévale fut même marquée par l'abandon massif de villages, au cours des xiii^e et xiv^e siècles, provoqué tant par les guerres que par l'absence d'eau. Le plus grand événement historique dans la montagne de Lure fut la résistance au coup d'État de 1851. Les habitants, fervents républicains, y prirent une part prépondérante et subirent une lourde répression. Une tradition de résistance qui se retrouva lors de la Seconde Guerre mondiale, dès 1943, avec la mise en place ici par René Char, chef du service action-parachutage des FFI, des lieux de largage pour le matériel de guerre des avions alliés.

L'habitat de Lure est caractéristique de la Provence avec ses villages perchés regroupant des maisons construites en hauteur, lors desguerres de religion, pour sortir ensuite en plaine, la paix revenue, et se transformer en bastides ou mas consacrés à l'agriculture et à l'élevage sur de vastes surfaces. Sur les terres les plus éloignées furent construits des cabanons, pour faciliter la mise en culture, ou desjas, pour le pastoralisme. Aussi caractéristique de ce type d'architecture, lié à la pierre sèche, est le cabanon pointu, typique de la région deForcalquier.

Au cours de xx^e siècle, l'agriculture a subi une mutation importante. En quelques décennies, son économie basée sur le couple céréales/mouton est passée à celui de lavande/élevage. Cela s'est suivi par une orientation vers une production de qualité tant pour l'huile essentielle de lavande que pour la production d'agneaux ou de porcs, de miel ou de fromage. L'ensemble de ces produits est maintenant protégé par l'INAO, soit par une AOC, soit par un label rouge.

Le tourisme est devenu le nouvel axe économique des communes de la montagne de Lure. Si la station de ski, pour cause de manque récurrent d'enneigement, a dû fermer, son site s'est transformé en lieu idéal pour le ski de randonnée et le ski nordique. La pratique du VTT s'est progressivement développée depuis le milieu des années 1980, en revanche le cyclisme sur route à connu une certaine croissance depuis que Lure a été par deux fois étape du Paris-Nice. Les amateurs, à partir de l'office de tourisme de Saint-Étienne-les-Orgues, ont à leur disposition un matériel qui leur permet de connaître leur temps et leur classement dans le cadre d'un chalenge. En outre, les sports aériens (parapente, vol à voile ou montgolfière) ont le vent en poupe et on assiste au renouveau du thermalisme à Montbrun-les-Bains.

Nous étions 23 au RdV pour cette randonnée en ce beau dimanche de septembre très ensoleillé, peut-être même un peu trop !
Au départ d'Aureille, petit village niché au pied des Alpilles sud, nous faisons rapidement une première halte pour visiter l'église datant du XIXème, bien rénovée et mise en valeur par l'aménagement d'une place où trônent quelques oliviers, emblème local par excellence.
Un peu plus loin, nouvelle petite escale afin d'admirer depuis 
l'oratoire St Joseph une partie de ces Alpilles avec son point culminant 
des Opies, bien reconnaissable grâce à sa tour, ainsi que la vue sur les vestiges du château malheureusement interdit d'accès pour raison de sécurité.
 

Nous continuons ensuite à travers d'innombrables oliviers de différentes 
variétés qui donneront très bientôt cette divine "Huile d'olive de la 
vallée des Baux". Nous trouvons ici et là quelques rares amandiers, 
derniers représentants d'une ancienne culture locale (la pointue 
d'Aureille) aujourd'hui abandonnée. Nous croisons le parcours du canal de la vallée des Baux, canal que nous longerons un bon moment.
Sa mise en eau en 1914, après une longue gestation de plus de 120 ans pour être effective, a transformé cette région en oasis de verdure. 
Prenant sa source à Eyguières via le canal des Alpines,il transporte 
l'eau jusqu'à Fontvieille après un parcours de 53 km (7 siphons, 3 
aqueducs, 7 tunnels dont un de 960m). Il serpente entre plaine et 
colline, tantôt longeant, tantôt surplombant les oliveraies, les vignes 
mais aussi la garrigue et la pinède provençales au coeur même des 
Alpilles, les traversant d'Est en Ouest en leur glougloutant des mots de tendresse. Il nous surprendra aussi avec 2 "toboggans aquatiques" qui nous font penser à une piste de bobsleigh.

 Au gaudre du Destet, nous découvrons les ruines d'un ancien moulin à blé. Puis, c'est dans une ancienne sablière que nous remarquerons de nombreux trous de guêpiers dans les falaises ocrées de ce site.
Le retour se fera tour à tour entre des "cannes de provence", le long des vignes qui commencent tout juste à changer de couleur, pour finir par une dernière grimpette "cuisante" mais qui nous dévoilera, en récompense, un bien joli paysage avec toute une palette de tons de verts et de terres ocrées ou de calcaires très blancs. La pinède et les oliviers qui se racontent des secrets tant ils sont proches, nous offrent leur ombre bienvenue avant de retrouver Aureille et sa fontaine salvatrice !

Un dernier effort, on traverse la place de l'horloge avant de se 
retrouver autour de notre glacière fétiche, un peu fatigués mais 
contents d'avoir pu partager ce périple dans la bonne humeur... et la chaleur !!!

Merci à Pierre-Jean pour l'idée de cette rando

 Merci à Bernard de s'être proposé spontanément en

serre-file.

Et merci à Martine de l'avoir magnifiquement

conduite,toute seule, sans appui sauf celui de Bernard

en serre-file!

Je me dois de le souligner (Pierre Jean)