Les pluies des jours précédents ont certainement dù en décourager plus d'un, si bien que nous nous retrouvons une dizaine au départ du Forum. Pourtant la météo du jour était excellente et nous a permis de passer une superbe journée.

Apres moins d’une heure de route, le départ se fera du parking de Mérindol  sur le GR6 que nous quitterons rapidement par la droite pour un sentier en balcon nous permettant d’admirer Mérindol et la vallée de la Durance sur notre droite.

Là Jean Pierre nous quittera pour prendre le GR6 en direction du « Font de l’Orme »  le sentier étant moins raide.

A Peyre Plate la vue est superbe et les cèdres sont déjà présents, et surprise, nous croisons à nouveau Jean Pierre qui poursuivra sa route vers les Borrys avant de rejoindre le parking où nous le retrouverons.

La montée entre la Tête de la Jassine et la Tête du Mourre Blanc, en forêt ou à découvert est régulière et pleine de charme dans la lumière du soleil.

Finalement nous retrouverons sous les Rochers de la Croix de Fer vers midi ¼  pour la pause pique nique, à l’abri et au soleil.

La descente se fera  au pied des falaises et des rochers, soit à découvert avec vue sur lesAlpilles, soit en forêt jusqu’à "Font de l’Orme". De là, il faudra remonter en passant par l'Arborétum et le GR 97, puis le GR 8 où on admirera une dernière fois les falaises éclairées par le soleil !

Bien sûr, on fera une halte (après une dernière petite montée) au Belvédère du vieux Mérindol, impressionnant tant par les vestiges présents que par son histoire !

On retrouvera Jean Pierre aux voitures, ravi de son après-midi  en « free-lance » et on partagera le chocolat et les boissons fraiches avant de rentrer tous chez soi.

MERCI A TOUS POUR VOTRE PRESENCE CONVIVIALE

A GILBERT POUR LA MISE EN PAGE

MERCI A LA METEO

A BIENTOT SUR LES CHEMINS

Une première présence humaine est attestée par de l'outillage et des vestiges datés de l'âge du bronze et de l'âge du fer¹.

La colonisation romaine fut importante. Un vicus a été découvert et fouillé au hameau des Borrys, près de Puget-sur-Durance. Outre ses ruines d'habitations ont été mis au jour des mosaïques, un autel dédié aux Nymphes Éternelles et des tombes à incinération.

Mais le vestige majeur reste la présence d'un important établissement thermal (35 mètres de long), précédé d'un péristyle (12 mètres de large) qui contenait sept baignoires individuelles, des salles de cultures physiques et un système d'air chaud alimenté par un foyer.

Le premier seigneur connu est Guy, vicomte de Cavaillon. Ce fut lui qui, en 1225, accorda aux moines de l'abbaye de Silvacane le droit de pâture sur son fief. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240. Puis, en 1248, Mérindol devint possession directe du comte de Provence¹. En 1257, celui-ci transigea avec les évêques de Marseille et de Cavaillon. Le premier obtint ce village et ses dépens en fief, le second en garda le spiritue. À la fin du xiii^e siècle, Guillaume de Podio était seigneur de Mérindol ; en 1300, il vendit cette terre à Bertrand de Baux, prince d'Orange.

En 1393, Mérindol est assiégée et prise par les troupes pontificales, puis entièrement détruite, bien que cette destruction soit parfois mise au crédit de Gantonnet d'Abzac, vicaire général en Provence de Raymond de Turenne. Il va rester déshabité pendant plus d'un siècle.

Cet abandon, au cours du xv^e siècle, entraîna la disparition du bac au profit de celui de Sénas. Le village fut repeuplé, grâce à un acte d'habitation passé en 1504, par Ogier d'Anglure, évêque de Marseille, avec des vaudois, dissidents de l’Église catholique¹³. Mérindol est l'un des quarante villages, de part et d'autre du Luberon dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.

En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages).

Le massacre de Mérindol :

En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (18 novembre 1540), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le 1^er janvier1545. Le village est entièrement brûlé le 18 avril 1545, et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés¹⁶.

C’est à Mérindol encore que, le 12 février 1560, au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot¹⁷. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence¹⁸.

Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Le 14 juin 1944, quatre gendarmes, sur les six qui avaient rejoint le maquis, sont fusillés par l'occupant allemand. Une stèle de trois mètres de haut a été dressée sur le lieu de leur exécution dans le bois de pins qui limite le chemin du Bac⁹.

En 1977, trois associations (les associations vaudoises d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.

Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestan

t.

 Très belle journée ensoleillée, avec une température printanière. Nous serons 25 participants pour cette randonnée sans grande difficulté, sur les crêtes de St Amand  d'autant qu'au retour elle est adossée au partage de la Galette des rois au Mille Club où l'équipe logistique (Nanny, Claudine, Philippe et Pierre Jean) était à l'oeuvre.

Nous partons du parking du col De la Chaîne, par un chemin forestier très agréable. Puis ascension du col du pas du Loup 579 m, avec à l’arrivée une vue panoramique et ensoleillée sur le Ventoux. Nous redescendons un chemin de pierre au-dessus de la combe Fréo. Nous prendrons ensuite la direction du nord par un chemin forestier, pour regrimper le col du pas du Loup par le côté nord. Puis on enchaine par l’ascension de la crête. Pique-nique au sommet 703m, sous un soleil très agréable, avec une vue à 360°. On repartira en direction du calvaire marquant la fin de la crête avec une nouvelle vue du secteur toujours aussi dégagée. Nous avons alors parcouru la moitié de la randonnée, et nous entamons une descente régulière par des chemins alternant paysages de garrigue et chemins forestiers, retour au col de la Chaîne vers 15h45. 

Le soleil et l'absence de vent permettra de prendre notre piquenique dans la lumière, face au paysage qui s'offre à nous

Il y aura même des signes de printemps précoce:

Fleurs et papillons!..

Une dernière vue panoramique, et la descente se fera face aux dentelles et au Ventoux...

Retour aux voitures au col de la Chaine.

A nous les Galettes !...

Aprés la randonnée menée tambour battant par Marie, on se retrouvera tous, avec une heure d'avance sur l'horaire prévu pour le partage de la Galette des Rois. Cependant certains d'entre eux prendront le temps d'une douche...

L'équipe logistique, surprise par la rapidité du retour de nos randonneurs, a eu beaucoup de peine à être prête dans les temps:

Présenter les tables, apporter le chocolat chaud (attention aux virages et coups de freins) et le maintenir à température, découper les galettes...

Ouf,nos quatres "préparateurs" seront prêts "sur le gong" juste à temps! Efficaces, Bravo à eux !

Aprés ce stress ,ce sera un pur moment de convivialité  d'échange et de partage.Juste du bonheur.

MERCI A TOUS POUR VOTRE PRESENCE SANS LAQUELLE RIEN N'EST POSSIBLE

EN RECOMPENSE, TOUTES LES PHOTOS

Nous nous retrouvons 25 aux Perrières pour le départ de cette randonnée, malgré le brouillard et  la météo quelque peu maussade. D’emblée, Martine nous emmène par de petits sentiers connus d’elle seule, afin d’éviter le cheminement sur les DFCI, nombreux sur ce secteur, avec comme objectif : Pujaut et ses falaises par des sentiers dont certains sont inédits .

Le brouillard nous empêchera de voir clairement la vue sur le Rhône en montant vers château pointu. Le voile se déchirera  par moments, et ce spectacle un peu irréel ne manquera pas de charme. Mais on entendra le grondement du barrage en contrebas, avant de l’entrevoir, de plus en plus longuement alors que la brume se lève peu à peu.  Arrivé la haut,  Chapeau pointu est investi  par certains, admiré par d’autres, ainsi que le paysage plongeant vers la tour ruinée des Caramudes et la vallée du Rhône.

Ascension vers les carrières avec en récompense une vue panoramique de ce site remarquable par sa taille !...

On rejoindra plus loin la DFCI que l’on quittera sur la droite pour longer les falaises au dessus de la route de Pujaut. Là, la brume levée, la vue est superbe. Descente vers Four, le moulin, le Pradas, puis par un sentier dont Martine a seule le secret, passage sous les falaises d’une carrière abandonnée, ressemblant à celles de Trou de la lune.

On est hors du temps, quand en plus on débarque sur un hameau en cours de restauration, connu de fort peu d’entre nous, cependant si proche de la route.. ! De là, nous prendrons à nouveau un sentier oublié qui nous fait longer la petite route (sous bois, caravane oubliée, raidillons) pour rejoindre finalement (par la route ) Saint Vérédème.

Pause piquenique ouf !!!

Estelle ayant mal au genou, elle  nous quittera pour rejoindre directement les Perrières par la route, accompagnée d’Annie (elles arriveront une bonne heure avant nous !...) Retour vers Four, puis de là, remontée vers la ferme de la garenne. Cote 126, panorama à 180° éblouissant dans le soleil déclinant !

Mais ce n’est pas fini, car en arrivant sur les Perrières, à la cote 92, vue sur le Palais de Papes et le Fort Saint André qui paraissent  suspendus en plein ciel.

Finalement on se retrouvera tous pour prendre ensemble le chocolat chaud avant de se quitter, comblés par cette journée, finalement ensoleillée.

MAIS QUEL PEUT ETRE CE CHAMPIGNON??

La météo, bien qu'un peu "tristounette" mais d'une douceur quasi 
printanière, ne nous a pas découragés car nous sommes 22 au RdV de cette dernière randonnée de l'année 2015. Notre "terrain de jeu" de ce dimanche ...
la Montagnette bien sûr ! Toujours prête à nous accueillir avec 
bienveillance en son sein, au milieu de ses pins d'Alep et chênes 
kermès, ses nombreux vallons et crêtes.
La multitude de ses itinéraires balisés rivalisent avec les autres, les "timides", plus intimes et secrets qui deviennent un peu plus rares de par la "prévention" et la protection de ce petit trésor de la nature.
Plaisir des yeux mais aussi de l'odorat car l'humidité ambiante exacerbe des senteurs d'humus, de thym, de romarin et de menthe sauvage qui nous titillent délicieusement les narines à notre passage.

Apres regroupement, le départ se fait  vers l’Ouest en direction  du « Rocher de Raoux » que l’on gravit  afin d’avoir un premier panoramique (sommet 168 m !) pour redescendre vers le « lac » artificiel ou,  nous rencontrons un grand troupeau de brebis gardé par une bergère et ses deux border-collies, une agréable surprise nous attend; en effet, deux brebis ont agnelé dans la nuit comme nous l'explique la bergère. Nous ne nous éternisons pas trop afin de ne pas perturber tout ce petit monde en route vers d'autres pâturages mais nous prenons néanmoins le temps d'observer le "travail" des chiens avec le troupeau.

Puis nous continuons notre parcours par le vallon des Cavaillones où 
quelques coups de feu et aboiements de chiens de chasse nous inquiètent un peu ; mieux vaut peut-être ne pas trop nous disperser ni nous attarder pour faire une pause dans ce secteur d'autant plus que d'autres endroits sympas nous attendent plus loin!

Puis nous continuons notre parcours par le vallon des Cavaillones où 
quelques coups de feu et aboiements de chiens de chasse nous inquiètent un peu ; mieux vaut peut-être ne pas trop nous disperser ni nous attarder pour faire une pause dans ce secteur d'autant plus que d'autres endroits sympas nous attendent plus loin!

Au croisement, après regroupement, on évitera la route en passant rive Gche du Gaudre de Boulbon  pour la traverser  500m au dessus de la stèle.

Après avoir découvert du haut d'une crête le hameau des Bouisses, Aramon et les flèches de l'abbaye de Frigolet qui se dressent fièrement vers le ciel, il est temps de pique-niquer, ce que nous faisons à côté d'une petite maison en bois au milieu de la pinède (certains la baptiseront "la petite maison dans la prairie")!

Notre circuit nous amenant tout près de la vigie de Barbentane, décision est prise d'y monter pour profiter d'un panorama à 360°. Dommage que la visibilité soit restreinte mais cela nous permet de nous rendre compte qu'un "grain" arrive, arrosant copieusement St Rémy que l'on devine à peine. Comme il nous reste encore du chemin à faire, et si on veut éviter la douche, mieux vaut poursuivre afin de découvrir un nouveau 

Au bout d'une longue allée de cyprès de Provence se cache une autre petite maison, mais en pierres celle-ci, bien rénovée où l'on peut se réfugier en cas d'orage. Bien à l'abri sous des cèdres et entourée de pins, à la belle saison les lilas et les pervenches la parent, ainsi que son puits, de bien jolies couleurs.

Notre périple touche à sa fin mais auparavant nous passons voir nos amis les animaux. Tous trois arrivent en courant, contents et curieux d'avoir des visiteurs (qui doivent être rares) ; mais si le cheval et l'âne viennent se faire "papouiller" et quémander quelques "friandises", le lama, lui, nous snobe un peu et se tient prudemment ou fièrement en arrière mais cela vaut peut-être mieux pour nous !!!

Avant le retour aux voitures, nous passons bien évidemment par l'abbaye où la crèche n'a malheureusement pas encore pris ses quartiers. Mais qu'à cela ne tienne, nous partageons tous ensemble un délicieux chocolat chaud "façon Nanie" préparé par Pierre-Jean et Claudine et dégustons,en GALETTE DES ROIS, du Stollen  (cadeau de nos amis Allemands reçus cet été à Vaison la Romaine) accompagné de cidre autour d'une table providentielle, au milieu des cyprès et des pins. Quel régal pour les papilles et quelle agréable manière de terminer l'année par une belle journée de rando dans la bonne humeur et la convivialité !

Merci à tous pour ce moment de partage ainsi qu'à Nicole qui a mené à bien sa délicate mission de serre-file  ainsi qu'à Claudine et Pierre-Jean pour leur présence à mes côtés lors de la reconnaissance. 

MERCI A MARTINE POUR LA RECHERCHE SYSTEMATIQUE DE SENTIERS INEDITS POURTANT DIFFICILES A TROUVER SUR CE SITE TRES CONNU

APPRES LES FETES ON SE RETOUVE TOUS SUR LES SENTIERS LE 03 JANVIER POUR DE NOUVELLES AVENTURES...

( Voir le programme )

HISTOIRE

Son histoire commence dès le XII siècle où s’est installée la première communauté religieuse. En 1133, le nom du prieuré est mentionné pour la première fois. Une communauté de Chanoines réguliers de saint Augustin est regroupé autour de son prieur Guillaume de Loubières. Le pape Adrien IV confirme cette installation en 1155.

Au xiv^e siècle, l'abbaye tombe en décadence, et entraine le départ des chanoines. Ce n'est qu'au XVII siècle, que l'abbaye est de nouveau occupée par des augustins et des religieux Hiéronymites (ou Pères de Saint-Jérôme) qui font revivre le prieuré jusqu'à la Révolution.

Le 6 juillet 1788, la bibliothèque est détruite par un incendie. En 1791, tandis que la Révolution fait rage, le couvent est saisi et les quatre derniers moines présents dans l'abbaye sont dispersés.

Entre 1831 et 1841, le site devient un collège que fréquente Frédéric Mistral. Quelques années plus tard, en 1858, l'abbaye est rachetée par le Diocèse d'Aix et la vie conventuelle restaurée par le père Edmond Boulbon (1817-1883), religieux trappiste, devenu prémontré, qui est à l'origine de la restauration de l'ordre en France.

Le 6 juin 1869, le pape Pie IX élève le prieuré de Frigolet au rang d'abbaye.

Le père Edmond Boulbon en est le premier abbé et connaîtra en 1880, trois ans avant sa mort, l'expulsion des religieux par l'armée¹, ils seront même contraints à l'exil à l'abbaye de Leffe, près de Dinant, en Belgique en 1903. Il faudra attendre 1923, pour qu'ils retrouvent l'abbaye.

En 1926, M^gr Jean-Baptiste Penon s'y retire puis y meurt en 1929.

ARCHITECTURE

L'église saint-Michel, romane, date du xii^e siècle, très restaurée au xix^e siècle, elle est agrandie d'une travée à l'ouest. La structure romane de la chapelle du XIIe sièlcle, Notre-Dame du Bon Remède, est cachée sous une décoration baroque de boiseries et de tableaux du XVIIe siècle.

La basilique de l'Immaculée Conception de style néogothique, a été consacrée en 1866. L'intérieur de la grande nef est entièrement recouvert de peintures murales à l'huile sur le modèle de la Sainte Chapelle à Paris.

Le cloître de pur style roman date du XII siècle, il a été remanié au XVII siècle.

ACTIVITES

Depuis des siècles, les pèlerins montent à Frigolet prier l'archange Saint-Michel et la Vierge-Marie. A 15 kilomètres d'Avignon, la Communauté religieuse de Saint-Michel de Frigolet appartient à l'Ordre des chanoines réguliers de Prémontré. Les chanoines unissent à leur vocation contemplative une vie apostolique (paroisses, hôtelleries, prédications, aumôneries). A Frigolet, au coeur de la Montagnette, les frères se consacrent plus particulièrement à l'accueil des visiteurs, des hôtes de passage, des jeunes et des retraitants, de tous ceux qui recherchent le silence, le repos, la prière ou l'étude. Les groupes à motivation religieuse peuvent être accueillis sur le domaine de l'abbaye, mais hors de la clôture. Ils disposent de beaucoup d'espace. Une cuisine est mise à leur disposition. Tous sont invités à participer à la prière communautaire. Un accompagnement spirituel, une rencontre avec un frère ou une prédication de retraite sont toujours possibles. 

TOUTES LES PHOTOS

Ce dimanche, nous étions treize à partir pour les fosses de Fournes.

Tout d'abord, nous avons marché jusqu'à la fontaine de Noquet.

Arrivés dans les fosses, il nous fallut descendre  avec prudence car celles-ci étaient boueuses et glissantes.Avec son paysage lunaire, ce site est idéal pour la faune et la flore (chênes kermès, lavandes sauvages, romarin...)

Les fosses de Fournès

Paysage insolite

Paysage lunaire issu d'une importante sédimentation argileuse façonnée par l'érosion
Paysage argileux, les Fosses de Fournès constituées de « pitons » de 10 à 30 m de haut, tendres et rongés par l’érosion, se composent de marnes argileuses blanches. Les pentes sont entaillées de multitudes de sillons vertigineux et creusés de vasques arides rappelant les «marmites du diable ». 
Les surfaces planes sont tapies de pelouse de Brachypode* et de thym.
 
Les Fosses de Fournès forment un paysage lunaire à très forte particularité géologique. C’est un site privilégié pour la faune et la flore qui s’y refugie et s’y nourrit. Chênes kermès, lavandes sauvages, romarin se mélangent au paysage argileux. On peut observer dans l’argile, la présence de trous où s’abritent des nids de guêpiers ou de chasseurs d’Afrique, type d’oiseaux orangés 

Nous avons observé dans les pitons argileux des trous où s'abritaient des nids de guêpiers (appelés également chasseurs d' Afrique). Ce sont des oiseaux orangés et bleus. Ensuite, nous sommes passés devant le mourre Pitaraçon (voir photo).

Une fois sortis des fosses, nous avons slalomé entre les vignes et les vergers et nous nous sommes arrêtés pour manger sur les rochers, au soleil, au bord du Gardon.    

Sur le chemin du retour, nous avons fait un détour pour voir la chapelle Saint Pierre (offerte à la ville par Charles Martel pour célébrer une victoire sur les Sarrazins).

Enfin arrivés au village, nous avons pu observer quelques vestiges d'un château et d'un rempart datant du XIIe siècle.Le clocher séparé de l'église fut conçu comme un beffroi. Celui-ci se termine par un  élégant campanile en fer forgé.

Pour terminer, je vais vous parler d'un personnage illustre originaire de Fournès. C'est le Général Gilly dont on peut voir le portrait sculpté par Delorme, et qui se trouve sur la place du Planet. C'était un général dans la grande armée de Napoléon Bonaparte et un gouverneur de la Zélande.

       Merci à tous pour cette belle journée ,et à bientôt.

Fournès est le plus vieux village du Canton de Remoulins.  Ses coteaux dominants furent habités dès l'époque préhistorique.  Wisigoths, Sarrasins occupèrent notre territoire.  C'est au VIIIe siècle que les Francs s'en emparèrent définitivement.  Charles Martel, en signe de gratitude pour la victoire sur les Sarrasins fit édifier la Chapelle St Pierre sur les lieux de la bataille dit « Campouriol ».

L'origine du nom de Fournès n'est pas connue : on parle de Castrum de Fornisio en 1211 et de Fornésium en 1384.

Situé sur une hauteur, Fournès, contenue dans ses remparts s'étendait autour d'un château fort, bâti en 1150 ; quelques vestiges sont encore visibles.  Le château fut pris et brulé à la suite des troubles des guerres de religion au XVIe siècle.  L'ancienne église, qui était située dans la partie haute du village fit ravagée par un incendie au XIIIe siècle.  Elle était dédiée à Saint Pierre et à Notre Dame de Beaulieu à qui on attribuait la guérison de bien des maux.

L'église actuelle à trois nefs, a été construite en 1836 et entièrement rénovée en 1993. Le clocher octogonal séparé fut originalement conçu comme beffroi et se termine par un élégant campanile en fer forgé.

Fournès compte un enfant illustre : le Général Gilly dont on peut voir le portrait sculpté par Delorme sur la Place du Planet.  Jacques Laurens Gilly, fils d'un modeste propriétaire terrien, devint général de la grande armée de Napoléon et gouverneur de la Zélande.

Le 10 août 1769 et mort le 5 août 1829 à Aramon (Gard), est un 

général français de la Révolution et de l’Empire.

Il se fit remarquer aux armées des Alpes et des Pyrénées-Orientales, à la bataille de Thun, à la défense du château de Puygcerda en 1795, fit les campagnes de 1796 à 1798, à l'armée d'Italie ; fut promu général de brigade le 30 juillet 1799, aux armées du Danube, des Grisons, etc., et commanda le 12 mai 1801, une division au Portugal. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 11 décembre 1803, et commandeur de l'ordre le 14 juin 1804.

Il fit avec distinction les guerres de 1807, 1808 et 1809 à la Grande Armée ; reçut un coup de feu à Wagram, fut nommé général de division le 16 août 1809, et prit, le 11 mars 1810, le commandement général des îles de Zélande. Il est fait grand officier de la Légion d'honneur le 30 juin 1811.

Il fut nommé baron de l'Empire en janvier 1814.

À la première Restauration, le général Gilly venait de lever à la hâte, dans le département du Gard, un corps de volontaires royalistes, lorsqu'il retourna sous les drapeaux de l'Empereur ; il en reçut la mission d'aller dissiper les rassemblements de Nîmes et de Montpellier.

Le duc d'Angoulême effectua précipitamment sa retraite sur Montélimar ; ce fut alors qu'eut lieu la convention conclue à La palud le 8 avril1815, entre le général Daultanne au nom du prince, et le colonel Saint-Laurent au nom du général Gilly : elle portait en substance, que l'armée royale serait immédiatement dissoute et que le Duc aurait la liberté de s'embarquer au port de Sète pour Barcelone. Napoléon I^er approuva la conduite du général dans cette circonstance difficile, le nomma comte de l'Empire et lui confia le commandement de la 9^edivision militaire, avec le titre de commissaire extraordinaire du gouvernement impérial. Le département du Gard le nomma en outre son représentant à la Chambre des députés. 

Après la bataille de Waterloo, proscrit le 24 juillet 1815, il resta caché à Tornac dans le Gard chez un nommé Perrier puis jusqu'au printemps1819 chez David Mazade négociant à Anduze, le premier conseil de guerre de la 1^re division le condamna à mort le 25 juin 1816. La politique de la restauration devenant plus libérale Mme Gilly obtint pour lui un passeport du ministère de l'intérieur il quitta sa cache et passa par le Dauphiné et la Savoie a l'étranger il resta a Milan et a Lausanne jusqu'à la fin de l'année 1819 puis encouragé par les exemples du maréchal Grouchy et du duc de Rovigo, plus compromis que lui et réintégrés, il décida de venir, dans les derniers jours de décembre 1819 a Paris pour se constituer prisonnier il fut reçu par le ministre de la guerre ; le 11 février 1820 une ordonnance du roi arrêtée en conseil des ministres et sollicitée par le dauphin, duc d'Angoulême mettait fin aux poursuites et réintégrait le général dans ses grades et honneurs.

Mis à la retraite le 1^er décembre 1824, il est mort le 5 août 1829. D'abord enterré à Fournès, il repose désormais à Remoulins.

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.

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