Les pluies des jours précédents ont certainement dù en décourager plus d'un, si bien que nous nous retrouvons une dizaine au départ du Forum. Pourtant la météo du jour était excellente et nous a permis de passer une superbe journée.
Apres moins d’une heure de route, le départ se fera du parking de Mérindol sur le GR6 que nous quitterons rapidement par la droite pour un sentier en balcon nous permettant d’admirer Mérindol et la vallée de la Durance sur notre droite.
Là Jean Pierre nous quittera pour prendre le GR6 en direction du « Font de l’Orme » le sentier étant moins raide.
A Peyre Plate la vue est superbe et les cèdres sont déjà présents, et surprise, nous croisons à nouveau Jean Pierre qui poursuivra sa route vers les Borrys avant de rejoindre le parking où nous le retrouverons.
La montée entre la Tête de la Jassine et la Tête du Mourre Blanc, en forêt ou à découvert est régulière et pleine de charme dans la lumière du soleil.
Finalement nous retrouverons sous les Rochers de la Croix de Fer vers midi ¼ pour la pause pique nique, à l’abri et au soleil.
La descente se fera au pied des falaises et des rochers, soit à découvert avec vue sur lesAlpilles, soit en forêt jusqu’à "Font de l’Orme". De là, il faudra remonter en passant par l'Arborétum et le GR 97, puis le GR 8 où on admirera une dernière fois les falaises éclairées par le soleil !
Bien sûr, on fera une halte (après une dernière petite montée) au Belvédère du vieux Mérindol, impressionnant tant par les vestiges présents que par son histoire !
On retrouvera Jean Pierre aux voitures, ravi de son après-midi en « free-lance » et on partagera le chocolat et les boissons fraiches avant de rentrer tous chez soi.
MERCI A TOUS POUR VOTRE PRESENCE CONVIVIALE
A GILBERT POUR LA MISE EN PAGE
MERCI A LA METEO
A BIENTOT SUR LES CHEMINS
Histoire de Mérindol
Préhistoire
Une première présence humaine est attestée par de l'outillage et des vestiges datés de l'âge du bronze et de l'âge du fer1.
Antiquité
La colonisation romaine fut importante. Un vicus a été découvert et fouillé au hameau des Borrys, près de Puget-sur-Durance. Outre ses ruines d'habitations ont été mis au jour des mosaïques, un autel dédié aux Nymphes Éternelles et des tombes à incinération.
Mais le vestige majeur reste la présence d'un important établissement thermal (35 mètres de long), précédé d'un péristyle (12 mètres de large) qui contenait sept baignoires individuelles, des salles de cultures physiques et un système d'air chaud alimenté par un foyer.
Moyen Âge
Le premier seigneur connu est Guy, vicomte de Cavaillon. Ce fut lui qui, en 1225, accorda aux moines de l'abbaye de Silvacane le droit de pâture sur son fief. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240. Puis, en 1248, Mérindol devint possession directe du comte de Provence1. En 1257, celui-ci transigea avec les évêques de Marseille et de Cavaillon. Le premier obtint ce village et ses dépens en fief, le second en garda le spiritue. À la fin du xiiie siècle, Guillaume de Podio était seigneur de Mérindol ; en 1300, il vendit cette terre à Bertrand de Baux, prince d'Orange.
En 1393, Mérindol est assiégée et prise par les troupes pontificales, puis entièrement détruite, bien que cette destruction soit parfois mise au crédit de Gantonnet d'Abzac, vicaire général en Provence de Raymond de Turenne. Il va rester déshabité pendant plus d'un siècle.
Renaissance
Cet abandon, au cours du xve siècle, entraîna la disparition du bac au profit de celui de Sénas. Le village fut repeuplé, grâce à un acte d'habitation passé en 1504, par Ogier d'Anglure, évêque de Marseille, avec des vaudois, dissidents de l’Église catholique13. Mérindol est l'un des quarante villages, de part et d'autre du Luberon dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.
En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages).
Le massacre de Mérindol :
En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (18 novembre 1540), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le 1er janvier1545. Le village est entièrement brûlé le 18 avril 1545, et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés16.
C’est à Mérindol encore que, le 12 février 1560, au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot17. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence18.
Période moderne
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Période contemporaine
La Résistance
Le 14 juin 1944, quatre gendarmes, sur les six qui avaient rejoint le maquis, sont fusillés par l'occupant allemand. Une stèle de trois mètres de haut a été dressée sur le lieu de leur exécution dans le bois de pins qui limite le chemin du Bac9.
Le chemin du souvenir
En 1977, trois associations (les associations vaudoises d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.
Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestan
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