La dernière semaine de Juin était très attendue par les randonneurs du club des Angles qui s’en vont chaque année en montagne.

24/06 Ce samedi matin, un certain nombre d’entre eux prenait la direction du Vercors. Massif montagneux bien venu en cette période caniculaire.

Avant de rejoindre notre destination finale : « La Jacine » à Bouvante le Haut (26), nous nous arrêtâmes à Omblèze pour  faire une randonnée (13 km dénivelé 400 m). Un certain scepticisme gagnait les randonneurs, pourquoi marcher par ce temps caniculaire ? Et bien oui, nous avons eu raison d’y aller. La randonnée nous conduisit dans un canyon rafraîchissant ( le canyon des gueulards) où son franchissement nécessitait quelques efforts physiques . Tout le monde s’en sortit et apprécia la fraîcheur et la beauté de ce passage. Retour sur Omblèze par des parties boisées, nous isolant de la chaleur.

Arrivée à La Jacine, où un accueil chaleureux nous attendait. Installation dans les chambres et ensuite détente sur la terrasse avec une vue imprenable sur les montagnes que nous allions gravir. L’avantage en montagne c’est que les soirées sont plutôt fraîches et nous appréciâmes ce réconfort.

Nous fîmes connaissance de notre guide, Stéphane, un grand gaillard, très à l’écoute du groupe qui nous accompagnerait toute la semaine.

25/06 Le dimanche, il nous emmena à la cascade du Saut de la truite et au refuge d’Ambel (15 km 600m de dénivelé). Il voulait nous tester avant d’entreprendre les randonnées suivantes. Il trouva un groupe homogène qui passait le dénivelé sans problème. Il pouvait donc mettre en œuvre son programme.

Au cours de cette randonnée, nous eûmes de beaux points de vue sur la vallée de Bouvante et de son lac Nous traversâmes également de nombreuses charbonnières, certaines très vastes.

Lundi 26/06 Face à notre état de fraîcheur et notre appétit de grimper, nous ferions le Grand Veymont, ( 22 km dénivelé 1500m) point culminant du Vercors  (2341m) . Une grosse journée avec un météo qui se dégraderait en fin de journée. Au cours de notre marche d’approche sur les plateaux de la réserve naturelle du Vercors, la cime du Grand Veymont nous narguait. Nous mesurions tous l’effort à fournir, récompensé par les nombreux mouflons que nous croisâmes sur le chemin. Ils n’avaient pas l’air surpris de notre visite. La météo s’étant dégradée, nous envisageâmes de ne pas aller jusqu’au sommet. Le guide garant de notre sécurité, estimant que l’orage allait nous recouvrir.

Devant notre déception, et avec une légère amélioration du temps il décida de poursuivre jusqu’au sommet. Des passages escarpés, un dénivelé impressionnant mais une vue à couper le souffle. Un vent à décorner les mouflons s’était levait. Nous avions prévu de manger au sommet et ce ne fut pas possible. Notre guide était déçu également car il portait dans son sac une bouteille de clairette de Die qu’il voulait boire au sommet. Nous le rassurâmes et nous lui dîmes que nous ne la jetterions pas, nous trouverions bien un endroit dans la descente. Ce qui fut fait.La descente fut plus impressionnante que la montée et nous mesurâmes l'effort consenti.

Mardi 27/06   Pas de l’Infernet – Puy de la Gagère ( 17 km dénivelé 600m)

Après l’effort de la veille, ce fut une randonnée relativement calme, avec quelques portions rudes, mais nous avions l’entraînement. A midi, nous mangeâmes a proximité d’un refuge au Puy de la Gagère. Notre guide nous fit déguster une spécialité du Vercors : la caillette chaude. Un régal surtout qu’elle était accompagnée d’un vin de Chatillon en Diois. Retour à travers les plateaux avec une surprise.

Ensuite, nous aperçûmes des falaises à-pic, creusées par l’érosion. Avec un peu d’imagination, nous distinguions des formes humaines. Elles rappelaient certains sites prestigieux du Moyen-Orient

Mercredi 28/06 La météo n’était pas bonne. Il pleuvait et le vent soufflait. Le guide trouva face à lui un groupe motivé et décidé à partir malgré les conditions défavorables Nous allâmes  à Chaud-Clapier et au refuge de Grobache (15 km et dénivelé 750 m)

A midi, pour se mettre à l’abri , nous mangeâmes dans un refuge. Le guide alluma un bon feu de bois malgré le bois humide. Nous appréciâmes cet instant de réconfort autour du repas et d’un bon verre de vin local. Ensuite retour par les plateaux avec toujours des vues admirables sur les montagnes environnantes. Retour à travers les plateaux avec une surprise: Près des falaises que nous longeâmes un certain temps, nous avons eu le plaisir et le ravissement de voir un feu d’artifice de vautours. Une cinquantaine d’oiseaux jaillirent les uns après les autres d’un coin de falaise et nous survolèrent. Nous restâmes immobiles, muets devant ce spectacle exceptionnel et rare. Nous eûmes l’impression que jamais cela allait s’arrêter. Puis ces oiseaux majestueux continuèrent leur vol sans jamais battre des ailes, profitant seulement des courants ascendants pour gagner d’autres contrées.Magique, l’instant que nous venions de vivre

Belle randonnée à travers les plateaux et les bois.

Jeudi 29/06  Grimpée au But St Genis et le col de Vassieux (16 km dénivelé 900 m)

Cette randonnée nous conduisit dans le secteur de Vassieux en Vercors. Nombre d’entre nous, ne manquèrent pas de rappeler les hauts faits de guerre qui se déroulèrent dans la région.

Du But St Genis, nous eûmes un magnifique panorama sur le plateau de Vassieux, mais en même temps sur le Diois, les Baronnies. On put même distinguer au loin le Ventoux. Cela rendit joyeux certains, qui ne se sentaient plus très loin de chez eux.

Passage rapide au musée de la préhistoire qui était sur notre parcours.

Vendredi 30/06 notre dernier jour  Tête de la Dame et le plateau d’Ambel (16 km dénivelé 700 m)

Pour terminer cette semaine en beauté, nous allâmes à la tête de la Dame. Cette montagne est la plus au sud du Vercors et domine la vallée de la Drôme et le Diois. On nous avait présenté le massif du Vercors comme une forteresse inaccessible et bien de la tête de la Dame , nous mesurions combiencette affirmation était vraie.

Je ne sais pas si c’est parce que nous étions en forme mais cette randonnée nous parut facile malgré le dénivelé. Un panorama époustouflant nous attendant au sommet de la montagne

Samedi 01/07 Retour chez nous. Une semaine splendide avec une météo relativement clémente.

Près de 110 km et 4400 m de dénivelé, un séjour sportif avec un groupe soudé et convivial

Un hébergement agréable avec peu de monde. Une bonne literie et surtout une alimentation locale et copieuse à base de produits frais qui nous permettait de reprendre des forces

Chaque soir nous renions l’apéritif sur la terrasse en buvant une production locale : la clairette de Die.

Enfin un guide à nos petits soins qui nous enchanta en nous faisant découvrir son pays, ses coutumes, et les produits locaux

Nous nous retrouvons une petite douzaine à partir pour le Mont Serein. La météo prévoit du soleil et de la chaleur, ce qui explique ce choix du Ventoux versant Nord ! Arrivés au Mont Serein, une surprise nous attend : il y a un Triathlon, interdisant de se garer près  du camping. Mais qu’à cela ne tienne, nous nous garons juste après le rond-point pour rejoindre le GR 9 en passant entre  les chalets.

Là nous descendrons à La Ruyère par ce sentier forestier qui nous laisse entrevoir par instant la vallée du Toulourenc  ainsi que les Mont de la Drôme sur notre gauche, et à notre droite, dans une clairière, les majestueuses falaises qui nous dominent.

Après un cheminement un peu difficile sur un sentier escarpé et peu marqué car à l’abandon, on rejoindra finalement le PR en direction du Col de Comte. La température est clémente, le PR souvent ombragé et sur notre droite la vue est magnifique. On s’arrêtera après la patte d’Oie à l’ombre, pour la pause pique- nique.

Parvenus au Col de Comte, le retour se fera par le GR 4, sauvage, ombragé avec passage dans ce fameux pierrier, le sentier offrant alors une vue incomparable alentour.

A Serrières, nous prendrons le sentier botanique (d’autant plus beau que les fleurs  sont abondantes) pour rejoindre les voitures. Cela  faisant nous croiserons les quelques derniers participants,  le visage sculpté par l’effort final ! S’ils avaient su que la glacière nous attendait !

MERCI A TOUS, A LA METEO, A JACQUELINE  QUI A

« REVISITE »  SA RANDO, ET CE AVEC GRAND PLAISIR

(Seuls les présents

comprendrons) !

Merci à Martine, sans qui il n'y aurait pas eu de photos!

Nous sommes 11 pour cette randonnée qui va nous faire découvrir Fontaine de Vaucluse sous un nouvel angle. A notre arrivée, l'atmosphère est "feutrée" et "ouatée". En effet, les falaises et monts environnants sont noyés dans le brouillard; mais la météo a prévu une belle journée et tout va effectivement se résorber au fil du temps.

 

Après être passés devant la colonne érigée en 1804 pour le 500ème anniversaire de la naissance de Pétrarque, nous commençons sans plus attendre à grimper jusqu'aux ruines du château des évêques de Cavaillon. Celui-ci surplombe la Sorgue et cette première halte nous fait profiter de beaux points de vue sur le village et sa rivière avec sa couleur si particulière. Le brouillard qui s'accroche aux rochers et aux arbres donne à ce moment là, un aspect étrange, presque irréel à ces lieux. Après quelques rapides explications sur ces vestiges, nous continuons par un sentier en balcon au-dessus du vallon de la fontaine de l'Oule.

 

Nous longeons de magnifiques falaises et rochers sculptés par l'érosion. Heureusement pour nous, le soleil est encore bien caché par la brume restante et nous grimpons sans souffrir de la chaleur! Ce sont maintenant des cairns qui nous indiquent la route à suivre pour arriver enfin sur le plateau. Direction Sud-Ouest pour aller à l'aplomb de la résurgence. Nous ne la découvrirons pas dans sa totalité (avec près de 300m d'à-pic, "sécurité oblige") mais néanmoins suffisamment pour voir qu'elle ne "déborde" pas.

 

Nous nous remettons de nos émotions en poussant jusqu'à d'autres vestiges à l'extrémité du plateau. La forme particulière arrondie des ruines nous fait penser à l'abside d'une chapelle. D'ici, le panorama vaut le détour et nous restons un moment à nous poser et nous amuser à deviner et découvrir quels villages, villes et montagnes nous voyons. Nous rebroussons chemin en empruntant un autre sentier et arpentons le plateau jusqu'à l'heure du repas au milieu de nombreux arbustes et fleurs de toutes les couleurs. Nous choisissons de beaux rochers plats ( lappiaz ) et une vue bien dégagée comme lieu de pique-nique.

 

Après cette pause bienfaisante et nécessaire, nous reprenons notre chemin qui serpente tour à tour au milieu des arbres ou de la garrigue nous donnant ainsi l'opportunité de voir notre progression jusqu'au point culminant de la rando à 673m. Nous restons encore un moment sur des sentiers à travers bois qui nous mènent au poste de vigie. De là, notre regard embrasse le Ventoux, les Dentelles, les Cévennes, le Pic St Loup, les Alpilles et une partie du Luberon. Quel panorama !

 

Reste à redescendre jusqu'à Valescure partiellement restauré. Après y avoir fait escale, nous remontons tranquillement par un petit sentier à flanc de colline pour rejoindre le GR 1km plus loin. Lors de la descente, il nous permet de découvrir, pour certains d'entre nous, des bories dont certaines très élaborées et regroupées tel un hameau au milieu de la forêt. Il est vrai que la nature a vite fait de reprendre ses droits lorsqu'un lieu est déserté !

 

Après quelques péripéties, nous voilà finalement tous de retour au village où nous irons visiter Notre Dame de St Véran qui fut construite au XIème siècle sur les ruines d'un temple païen et qui abrite dans sa crypte le tombeau de St Véran.

 

Aux voitures la glacière est la bienvenue pour nous rafraîchir et discuter. Le groupe peut maintenant admirer dans son intégralité la falaise sur laquelle nous déambulions en fin de matinée. Certains de s'exclamer: "Tu te rends compte ? On était tout là-haut ! C'est impressionnant. Ca vaut vraiment le coup." Et ces mots me font chaud au coeur et me donnent envie de surprendre encore mes amis randonneurs par de nouveaux parcours "sauce Martine".
 

Merci pour votre bonne humeur qui est un ingrédient essentiel pour passer une belle journée chez Dame Nature.

Merci à Martine pour cette belle rando et pour les photos

A bientôt sur les sentiers.

 

Nous nous sommes retrouvés à 11 pour cette randonnée, un ciel couvert mais pas de pluie annoncée

La première partie se fait en empruntant de larges DFCI qui si le temps le permettait nous aurait permis admirer la région

Durant la montée nous avons pu voir face à nous le Ventoux encore enneigé

Pour le piquenique nous nous somme mis dans un refuge un peu a l’abri  du froid et du vent

Un passage par la combe du font d'Angiou, une brève mais raide montée, et nous voila devant la chapelle St Jean

En quittant la chapelle,nous faisons  une petite variante non prévue avant de retrouver le chemin des Granges rouges

De la nous rejoignons le parking ou nous attend notre glacière.

Merci à tous les participants et bientôt sur les chemins

La journée s’annonce magnifique, si bien que nous nous retrouvons 22 sur le parking de VALLONCOURT, au pied de falaises impressionnantes, et cela dans un décor champêtre.

Le maximum de la montée se fera le matin, par le sentier plein Nord, puis à l’ombre de la forêt dans le vallon superbe des Buisses.

On atteindra la route forestière deux heures plus tard, et à découvert nous pouvons tous admirer la vue presque circulaire qui s’offre à nous : La tête des Buisses, Cheval Blanc, Cavaillon, mais aussi les falaises majestueuses du Petit Lubéron entre lesquelles cette route forestière serpente, son profil descendant nous permet d’en profiter un maximum.

Pause déjeuner à Mas de CANTIAN laissé à la discrétion des randonneurs …

Petite sieste et l’on repart, mais plutôt que de prendre le grand chemin qui longe les falaises, on restera sur le GR ce qui nous offre une vue impressionnante sur ces falaises, puis en face sur Cavaillon, Orgon, Cheval Blanc.Par contre nous ne verrons que quelques cèdres à la jonction entre les deux chemins.

Puis retour au parking par le sentier du matin, mais de là, nous irons vers le Grand Défens (dont nous ferons le tour) pour une  promenade bucolique le long du canal jusqu’à Saint  Ferreol  et retour (enfin) aux voitures où la glacière nous attend.. Comme d’habitude !

LA NATURE S'EVEILLE