23/11/2013 : PONT DU GARD (17km-5h30 de marche-400m de dénivelé).
Malgré un fort Mistral, nous étions 16 au départ de St Bonnet du Gard. Après une petite mise en jambe nous arrivons vers les premiers vestiges du célèbre Pont.
C’est sur un tapis de feuille d’automne, dont la musicalité produite par notre passage nous rappelle, pour la plupart, la cour de récréation de notre enfance, que nous arrivons au Pont du Gard vide de ses touristes….
Le pont du Gard assure la continuité de l'aqueduc romain qui conduisait l'eau d'Uzès à Nîmes. Construit sur trois étages avec les pierres extraites sur les lieux mêmes dans les carrières romaines environnantes, le pont domine le Gard:
49 m de haut et est long de 275 m.
- Étage inférieur : 6 arches, 142 m de longueur, 6 m d'épaisseur, 22 m de hauteur
- Étage moyen : 11 arches, 242 m de longueur, 4 m d'épaisseur, 20 m de hauteur
- Étage supérieur : 35 arches, 275 m de long, 3 m d'épaisseur, 7 m de hauteur
Entre 1743 et 1747, Les Etats du Languedoc ordonnent la construction d'un pont routier accolé au pont-aqueduc. Henri Pitot (tube Pitot et aqueduc du Montpellier) est l'ingénieur chargé de ce projet.
Brassens aurait pu chanter « Si par hasard, sur le pont du GARD, tu croises le vent, le vent fripon, ….. »….
Chemin faisant nous passons à proximité de la chapelle en ruine de St PIERRE, et, après avoir affronté le Mistral, nous arrivons à VERS.
Le village, au XIème siècle, ne se composait que d’un petit monastère et de quelques maisons de paysans groupées autour de l’église. Il était entouré de murs. De l’ancienne forteresse, il ne reste qu’une tour carrée devenue la tour de l’horloge.
Nous profitons des vestiges de l’aqueduc (Arches de la Lône) au sud de VERS pour nous mettre à l’abri du Mistral et reprendre quelques forces Nous retrouvons bientôt le Pont du Gard éclairé par un soleil d’automne qui lui donne encore plus de majesté.
Nous reprenons notre périple du côté Sud du Pont, par le talus boisé sur lequel il s'appuie.
Nous apercevons le canal conducteur de l'aqueduc qui était entièrement maçonné et recouvert d'une voûte et de dalles. On y ménageait des ouvertures pour que l'eau soit aérée et des purgeurs pour vidanger, nettoyer et réparer.
L'eau a laissé contre les murs un dépôt de calcaire qui atteint parfois, sur chacune des parois latérales, l'énorme et surprenante épaisseur de 0m30 sur une estimation de 3/4mm par an.
Sur le chemin du retour nous croisons encore des vestiges de l’aqueduc, ce qui nous permet de comprendre, en partie, la méthode de construction de celui-ci.
Groupe très attentionné aux explications de Pierre Jean sur la méthode de construction de l’aqueduc par les Romains.
Malgré le Mistral, et les chasseurs (Attention toujours se situer à plus de 300m …..), tout s’est bien passé dans une ambiance conviviale. Merci à tous les participants.
Merci à Elisabeth et Jean-Jacques de nous avoir fait revivre un peu d’histoire, avec en plus la chance de n’avoir pas eu trop de vent sur le site, et même du soleil !...