15 randonneurs "chevronnés" affrontèrent la froidure matutinale pour se rendre à Barjac, village de 1600 habitants aux confins du Gard et de l'Ardèche.
A peine une heure après, nous étions au point de départ de la randonnée : le cimetière, où nous ne fîmes pas de vieux os. Oui, nous prîmes rapidement le départ car l'ai était frais, même très frais.
Rapidement en marche, nous rejoignîmes un sentier qui nous menait à travers bois en direction du mas de Mazert. En route, nous aperçûmes une construction particulière dans le paysage. Cela ressemblait à des immeubles biscornus, tranchant avec les mas environnants. C'était une ancienne friche industrielle reconvertie en salon de création et d'exposition.
Pour arriver au dolmen des Œillantes, nous cheminâmes à travers bois par une sente agréable et souple, passant à coté de nombreux vestiges de dolmens. Ce fut un réel festival, tant nous en vîmes.
Ensuite poursuivant notre périple, nous empruntâmes le parcours qui monta régulièrement vers la chapelle St Romain.
De son sommet, nous découvrîmes un beau paysage : la campagne ardéchoise s'étalait devant nous, avec la Bastide de Virac et son château. Au loin, nous reconnûmes grâce à sa cime enneigée le Mont Lozère.
Il fut midi et nous prîmes le repas juste en dessous de la chapelle sur un promontoire herbeux ensoleillé. Nous étions si bien et il nous fut difficile de repartir. Raison gardée, nous entamâmes le retour.
Cette seconde partie de la randonnée ravit les participants. Au programme, nous vîmes 2 baumes (grottes).La baume Simonet tout d'abord, ou certains s'enhardirent pour descendre dans le trou, sous l'œil bienveillant de notre vénérable spéléo de service, je ne le nommerai pas tant il est connu.
Nous nous ébranlâmes, de nouveau pour rejoindre la baume de Ronze. Immense grotte où nous passâmes un long moment à l'examiner.
Puis, ce fut la reprise de notre progression pour retrouver nos voitures et la glacière, bienvenue.
Un merci appuyé à Bruno qui avait reconnu la randonnée, et qui redressa, gentiment et élégamment, les quelques erreurs de parcours commises.
Et merci aux photographes sans lesquels cette page ne pourrait pas vivre. Bruno, Maurice & Joël.