Ce dimanche 30 nous étions encore dans la chaleur d’un mois d’octobre exceptionnel. C’était aussi le changement d’heure. Mais là, pas de possibilité de se tromper, car tout se fait automatiquement sur le smartphone. Par ailleurs, si on se trompe on arrive une heure trop tôt sur le parking et il ne reste plus qu’à aller boire un petit café.
Bref pour cette balade classée difficile, nous étions 17 au départ vers Bedoin
La description un peu folklorique du trajet vers le point de départ dans Viso rando, nous conduira à utiliser le GPS. Mais celui-ci nous emmènera aussi dans des chemins de ferme improbables, dans sa volonté obstinée d’aller au plus court. Finalement et en suivant Benoit, on arrive au parking départ de la balade au bout du chemin des Colombets.
On part sur le sentier PR balisé jaune, qui nous amène assez rapidement à l’entrée assez spectaculaire des gorges. On zigzague entre les parois étroites durant une bonne montée d’environ 400 mètres. Le spectacle est assez unique.
A la sortie des gorges, on débouche sur un chemin assez large , que l’on va prendre à droite pensant une centaine de mètres. Le sentier (toujours PR jaune) va alors monter assez roidement à gauche et déboucher dans une montée continue de plus de 400 mètres, au jas des Landerots . Arrêt et regroupement dans la petite clairière au soleil, devant les ruines. Le gros de la montée a été effectué pour la journée (du moins en théorie).
On prend alors à gauche le sentier GR 918 ( balisé jaune et rouge) qui va nous accompagner jusqu’à la descente. Le sentier reste à flanc de montagne avec des vues de plus en plus somptueuses sur la vallée. Il débouche au jas du Pie Gros, ou nous allons pique-niquer.
Nous repartons en suivant toujours ce GR en direction de Mazamet et en négligeant des sentiers successifs partant vers la gauche qui nous ramèneraient vers les voitures. Les vues sont dans la descente, de plus en plus somptueuses sur les dentelles de Montmirail et sur les contreforts de la Drome. Une petite montée soutenue nous amène sur un DFCI, où l’on monte encore un peu, pour trouver l’embranchement vers collet rouge. De là partira une descente raide, toujours balisée GR, vers la combe de Malaval. Attention à ne pas louper dans cette descente, un embranchement sur la droite, indiqué au sol… Et nous voila dans cette combe. La pente y est moins forte ce qui nous permet d’admirer tranquillement diverses baumes de grande taille. Certaines ayant été aménagées pour des usages d’habitation. Là aussi des paysages assez uniques.
Et nous arrivons en bas sur une DFCI, où en partant droit devant nous, nous continuerons à suivre le balisage GR jusqu’au parking de départ. Quelques kilomètres qui permettent de bavarder et de délasser les jambes après tous ces sentiers caillouteux ou la vigilance est de mise.
Arrivée au parking où nous attendent de bonnes bières fraiches (entre autres) et où on est toujours 17. Apres consultation des différents appareils utilisés, on conclue sur 16 km et un dénivelé global entre 850 et 900 mètres. (il est curieux de voir ces divergences sur le dénivelé)
Et c’est la fin d’une belle balade d’environ six heures avec trois points forts : le paysage étrange et mystérieux de l’étroit canyon de Curnier, la descente avec des vues somptueuses sur les dentelles de Montmirail et les baumes spectaculaires de la combe de Malaval. Un parcours a faire par temps sec !