Malgré le vent qui souffla toute la nuit sans discontinuer, 28 randonneurs étaient présents au départ du parking du forum en ce dimanche 30 janvier.
Ils partirent en direction de Russan, commune de Sainte Anastasie, sur les bords du Gardon. Sur le parking de l’église, ils notèrent la présence d’un repère de crue. Ce repère indique le niveau que la crue des 7 et 8 septembre 2002 atteignit et il est impressionnant (au-dessus du fronton du porche !).
Afin de continuer sur le thème des inondations et avant de démarrer la randonnée à proprement parler, nos 28 randonneurs firent un aller-retour jusqu’au pont enjambant le Gardon. Afin d’une part de se rendre compte (même si l’exercice était difficile) de la quantité d’eau de la crue de 2002, et d’autre part, de voir les marques de la dernière crue en date sur le Gardon (15 septembre 2021), avec les herbes couchées par le courant.
Inondations 2002 pont Saint Nicolas, juste après la crue...
Arrivée Vague le 19-09-2020 du pont St Julien...
Suite à cet intermède « mouillé » (désolée, la guide de la journée baigne dedans toute la journée !), la randonnée démarra à travers le village pour grimper par le GR jusqu’à la crête. Entre les quelques arbres et le sentier caillouteux, le Gardon nous apparut par intermittence jusqu’à se dévoiler à nous dans toute sa splendeur.
En chemin, le groupe visita (enfin quelques motivés) une grotte naturelle qui surplombait les flots. Suite à cette petite expédition spéléologique (Maurice, tu nous as manqué !), le groupe repartit en direction du lieudit « Le Castellas ». Aucun château ou même ruine à l’horizon, mais un superbe panorama sur un méandre de la rivière. Une plaque scellée expliquait le système d’infiltration et de résurgence propre au Gardon (et aux réseaux karstiques).
La randonnée continua le long de la crête jusqu’à atteindre un abri sous roche, dont un auvent maçonné fut construit (avec une cheminée !). Certains testèrent la résistance de l’auvent en grimpant dessus !
Comble du comble, lors de la reconnaissance (effectuée en novembre 2021) un brouillard empêcha les randonneurs de voir le Gardon et ils ne virent pas cet abri maçonné, situé pourtant à quelques mètres à peine du chemin ! (Il y aura des photos pour preuve de ce brouillard !)
La randonnée se poursuivit en direction du pont Saint Nicolas, quelques vues sur le Mont Ventoux et la ville d’Uzès s’offrirent à nous. Les randonneurs purent se restaurer à l’abri du vent avec, pour certains, une vue sur le pont. Malgré le vent, atténué par rapport à celui soufflant aux Angles, le soleil était au rendez-vous et le pique nique fut agréable.
Une fois bien rassasiés, les marcheurs repartirent. Ils poursuivirent le GR en abandonnant les berges du Gardon pour revenir par le village de Vic.
Enfin, après une dernière montée et une redescente vers Russan, les randonneurs terminèrent la randonnée sur un chocolat chaud ou une verveine.
Merci aux nombreux photographes de la journée (Benoît, Bruno, Joël, Pierre-Jean et Camille) qui permettent d’illustrer le blog.
Voici également quelques photos de la reconnaissance, avec des vues « embrumées » !
Bruno nous fait découvrir le parcours de notre randonnée. Un grand merci aussi pour ses photos.s.
Promenez vous sur ce site, il y a des choses intéressantes.Pas de panique il est en Français!...
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Le Pont et le Prieuré Saint-Nicolas de Campagnac sur le Gardon près de Nîmes
Après mon passage sur le site prestigieux du Pont du Gard, je prends la route sinueuse qui ondule comme un serpent dans les gorges du Gardon. Je joue à cache-cache avec la rivière dont les berge...
PONT St NICOLAS DE CAMPAGNAC , Extraits de Wiki.
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Le pont Saint-Nicolas de Campagnac est un pont en arc médiéval au-dessus du Gardon, datant du XIIIe siècle reliant les villes de Nîmes et Uzès dans le Sud de la France. Construit de 1245 à 1260, il se situe à Sainte-Anastasie.
Histoire[
Aux temps romains, une intense activité de charrois, cavaliers, mulets et piétons se croisait aux gués de Sainte-Anastasie et de Dions, non loin de la voie romaine. Mais, lors des crues d'hiver, seuls le piéton ou le cavalier parvenaient, d'un grand détour, à traverser la rivière au pont du Gard par un étroit cheminement le long des piliers, au premier étage des arches ; ce passage était si étroit que les mules à bât ne pouvaient s'y risquer.
Bâti de 1245 à 1260 par les moines de l'ordre des frères pontifes, le pont Saint-Nicolas de Campagnac avec ses arches ogivales établit la précieuse liaison entre Nîmes et Uzès1. Plus tard, pendant les guerres de religion, il devint le lieu crucial des combats. Occupé par les protestants, il permettait de conserver le contact entre les deux villes alliées ; enlevé par les troupes royales ou les Guisards, il isolait les deux cités.
Sous Charlemagne, la région de Campagnac était une aimable étendue de collines et de prés en bordure du Gardon, fort à l'écart des routes et des villages. Quelques misérables ménages, loin de tout, logeaient dans des huttes de bois et de roseaux, cultivant un lopin maraîcher et vivotant d'une ou deux chèvres et de braconnage région oubliée reçut une existence administrative en l'an 896 quand le roi d'Arles, Louis l'Aveugle, concéda la terre de Campagnac à Amélius II, évêque d'Uzès.
Cent ou deux cents ans plus tard, un autre évêque d'Uzès s'avisa d'utiliser ce lieu perdu pour la méditation des moines. Il le confia à l'ordre des Augustins qui possédait déjà l'abbaye Saint-Ferréol d'Essômes aux portes d'Uzès. On ignore la date de fondation de ce prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac. Mais il existe un état de Louis VII, roi de France, adressé en 1156 à l'évêque d'Uzès qui cite le prieuré pour la première fois. De même, on trouve un écrit de l'abbé Pons, prieur de Saint-Nicolas, qui est daté de 1188.
Cependant, les liaisons entre Uzès et Nîmes devenaient de plus en plus fréquentes ; le charroi du blé, du vin, de la bière et des matériaux s'amplifiait. Il fallait ouvrir une grande voie facile reliant Nîmes à Uzès. L'évêque Pons de Becmil s'y employa avec une telle ardeur que, bientôt, on le nomma communément « l'évêque du Pont ».
La physionomie du pont a été très modifiée sous le Second Empire (1862) avec le rehaussement général du tablier du pont médiéval d'origine et le creusement, rive gauche, de la route actuelle, dans le rocher du prieuré dont plusieurs éléments disparaissent, permettant ainsi d'éviter le passage devant l'ancien prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac le long du Gardon. Le 24 août 1944, la Wehrmacht, dans sa retraite, fait sauter deux arches de l'ouvrage.
À la suite des inondations du 9 septembre 2002, le Gardon est passé à environ trois mètres au-dessus du tablier du pont, lequel fut particulièrement endommagé. Une plaque en marbre fixée dans le rocher côté rive droite constitue le repère de cette crue. Les travaux de restauration du pont ont duré plus de sept mois durant lesquels l'axe Uzès-Nîmes fut coupé. À cette occasion, le tablier subit une discrète et nouvelle modification : il est légèrement élargi pour permettre un meilleur croisement des véhicules. Cette opération a été rendue possible par le fait que le pont ne bénéficie pas de mesures de protections aux titre des monuments historiques à la suite des multiples modifications et outrages subis depuis le milieu du XIXe siècle.