Après la reprise des randonnées à la fin du confinement, celle-ci est la dernière de la saison, et 23 personnes sont au Forum pour rejoindre le village du Garn, départ de notre périple.Mesures sanitaires obligent, nous formons 3 groupes pour rester en dessous de la barre de 10 personnes.
Deux membres du club ont réussi leur examen d'animateur de randonnée (CARP) et c'est leur baptême du feu. Chacun d'eux prendra la tête d'un groupe, occasion pour eux de mettre en application leurs nouvelles compétences.
La particularité de la randonnée est de nous conduire sur les bords de l'Ardèche où nous prendrons notre pique-nique.
Quittant Le Garn, nous progressons à travers la garrigue, puis rapidement dans la forêt. c'est appréciable car dès 11h, nous avons 25° de température. Cette première partie est appréciable car ensuite nous allons descendre une combe ombragée et composée de beaucoup de pierres.
A la vue du revêtement, nous constatons que ce lieu est fort mouvementé lorsqu'il y a des orages. Rien de délicat simplement faire attention ou mettre les pieds pour éviter l'entorse.
Quelques kilomètres plus loin, nous approchons des rives de l'Ardèche.
Mais avant de côtoyer l'onde verte et rafraîchissante, nous empruntons un chemin en montagnes russes, peuplé de racines proéminentes, de cailloux mal assurés, enfin tout ce qui rend la progression du randonneur délicate. Certains ont trouvé ce passage difficile et long.
Enfin, nous arrivâmes sur les berges et nous trouvâmes du sable par endroit. Pas le temps de faire des pâtés ou des châteaux, mais plutôt celui de trouver un endroit près de l'eau, légèrement ombragé car le soleil était fort, pour manger. Oui, nous le dénichâmes.
Notre repas fut égayé par le passage des canoës sur l'Ardèche.
Une heure plus tard, c'est le départ pour continuer vers la Maladrerie des Templiers. Le bâtiments abrita au Moyen-Age, des malades atteints de la lèpre. Heureusement l'épidémie est terminée depuis longtemps. Nous avions échappé au coronavirus, ce n'était pas pour attraper la lèpre maintenant.
Là, nous attendait une belle ascension. Nous devions passer de l'altitude 90m pour atteindre le plateau à 380m, en peu de distance. Heureusement l'effort se fit sous les arbres à l'abri du soleil et un peu de la chaleur. Certains se rappelleront de cette montée.
Sur le plateau, nous retrouvâmes le soleil, car la forêt était presque inexistante. La chaleur était également supportable car le vent soufflait et tempérait l'atmosphère.
Le retour vers le village se déroula sans soucis et chacun retrouva avec plaisir sa voiture.
Une surprise attendait les participants : le club offrait pour la dernière randonnée de la saison du cidre bien frais et des gâteaux bretons, tout ceci bien appréciés.
Chacun se sépara et se donna rendez-vous en septembre pour la reprise des randonnées
Merci à vous tous,
Et pour le plaisir des yeux,
Nos photographes vous offrent ce Bonus:
LA MALADRERIE DES TEMPLIERS
Le site est connu sous le nom de “la maladrerie des Templiers”. Un nom qui se révèle trompeur suite à la troisième campagne des fouilles. Depuis trois ans, pendant quatre à cinq semaines, en avril, Nicolas Clément, archéologue, d’autres spécialistes et des étudiants investissent le lieu, perdu au milieu des bois, le long des gorges de l’Ardèche.
Ces investigations ont été initiées pour se repérer dans les méandres de l’histoire, grâce à l’impulsion du SGGA (syndicat de gestion des gorges de l’Ardèche). Les derniers résultats ont été présentés au public, vendredi soir, à Saint-Martin-d’Ardèche.
Ces fouilles ont révélé que le site n’a pas été fondé par les Templiers, contrairement à ce qu’on pouvait croire en lisant un cadre napoléonien du XIXe siècle. Sur ce document est indiqué “Maladrerie des Templiers”. « Jusqu’à présent, des chercheurs se sont épuisés à trouver des documents sur les Templiers et les Hospitaliers. Personne n’a rien trouvé », souligne Nicolas Clément, docteur en histoire et archéologie médiévale. Et pour cause.
Une église “primitive“ avant l’édifice roman
Sur le site, des indices indiquent qu’une église “primitive” existait avant l’église romane. Or, l’ordre des Templiers a été fondé en 1129. « Cela veut dire que ce ne sont pas eux qui ont fondé ce site, même s’ils ont pu y passer par la suite », indique l’archéologue. Par ailleurs, s’il existe bien un espace funéraire, il n’existe aucune trace de maladie sur les ossements. « Les corps correspondent à des adultes qui ont travaillé », estime Nicolas Clément. Dans ce travail, il est assisté par des anthropologues de Marseille, dont Aurélie Lambert.
Une nouvelle page d’histoire à écrire
Quel était alors ce site à l’origine ? Les recherches vont se poursuivre. Avec ces nouveaux indices, elles seront réorientées vers d’autres documents. Une quatrième et dernière campagne de fouilles est aussi prévue l’année prochaine. Une nouvelle page de l’histoire reste à écrire.
Mais il est possible que cette page reste, au final, vierge, malgré l’enquête fouillée des spécialistes. Nicolas Clément est bien conscient que le mystère pourrait ne pas être percé : « Le mythe planera sûrement toujours sur ce site. »
Le lieu les aides : Il est situé à une heure de marche d’Aiguèze (Gard). Le matériel pour les fouilles est transporté par bateau. L’équipe est hébergée à Saint-Martin-d’Ardèche.Ces fouilles sont financées par le ministère de la Culture, le conseil général du Gard et la Région Languedoc-Roussillon. Elles sont aussi soutenues par le syndicat de gestion des gorges de l’Ardèche et la mairie de Saint-Martin-d'Ardèche.
ET POUR CEUX QUI VOUDRAIENT ENCORE PLUS DE DÉTAILS :
Situé au cœur des gorges de l'Ardèche ce site moyenâgeux a depuis longtemps attiré la curiosité de l'historien. Malheureusement le manque d'archives laisse planer une question essentielle: Es...
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