Nous sommes 34 au RdV pour aller marcher aux alentours du rocher de Cire.
La journée s'annonce belle et chaude pour la saison. Heureusement,nous profiterons régulièrement de passages ombragés tout au long du parcours.
Nous débutons par un sentier en sous-bois qui va nous échauffer et qui
descend tranquillement dans une combe que nous suivons jusqu'à un
embranchement pour ensuite l'abandonner afin de remonter vers un hameau
en ruines où sont cachées quelques habitations troglodytiques et dont
une, très bien conservée, est dotée d'un four. Des vestiges de draperies
et stalactites apparaissent ici et là dans ces baumes, témoignages d'une
ancienne vie souterraine peut-être ?!
Nous poursuivons jusqu'aux Barberis qui a été retapé et où sont parqués
des moutons
Nous décidons de faire notre pause repas un peu plus loin à l'ombre des arbres environnant Gazan; une seule maison mais aussi une rue qui se nomme .... la rue Gazan évidemment !
Qui sur l'herbe douillette, qui sur une pierre, chacun trouve son bonheur d'autant plus qu'un petit air rafraîchissant nous y accueille.
Après ce repos bienvenu, nous voici prêts à repartir vers le goulet du Saré où un magnifique panorama s'offre à nous. Juste devant nous, l'imposant Mt Ventoux ainsi qu'une grande partie des gorges de la Nesque, méandreuse au possible
Notre regard balaie la route en face qui paraît si petite et qui part de Villes\ Auzon jusqu'à Monieux où se situe le début des gorges.
Après avoir profité de ce point de vue, arrive le moment délicat de la randonnée où nous allons marcher pendant un bon moment sur des lapiaz en bord de falaise qui surplombe la Nesque de 250m; personnes sujettes au vertige s'abstenir ! Ce sentier est peu fréquenté et nous emmène au rocher de Cire que nous avons juste sous nos pieds (200m d'à pic). En forme de croissant, nous pouvons l'admirer de part en part sur toute sa longueur au fil de notre lente progression; sécurité oblige.
Sortis des lapiaz, en nous retournant, nous pouvons suivre des yeux le parcours effectué et mesurer la magnificence de ce site vertigineux.
Un sentier discret nous permet ensuite de descendre de près de 80m et
ainsi de l'admirer de plus bas. La lumière indirecte et dorée du soleil
illumine la paroi rocheuse qui semble éclairée de l'intérieur; ce petit
aller-retour valait vraiment le coup.
Nous continuons pour découvrir un peu plus loin l'aiguier de Sicaude.De petites rigoles creusées dans la roche amènent l'eau de pluie jusqu'aux
réserves d'eau couvertes. Nous respectons et admirons l'ingéniosité de
ce travail d'antan effectué pour récupérer et conserver ce bien si
précieux qu'est l'eau dans notre région calcaire.
Encore une grimpette puis c'est le retour, plein ouest. Sur notre droite les dentelles, le St Amand et les monts d'Ardèche; droit devant, nous voyons très distinctement le Pic St Loup et l'Hortus séparés par leur brèche; il est vrai qu'aujourd'hui l'air était particulièrement limpide et sans aucune brume malgré la chaleur.
Nous voici enfin aux voitures et avec elles notre glacière mascotte qui nous rassemble chaque Dimanche pour un ultime moment de convivialité.
Merci à tous pour votre bonne humeur et plus particulièrement aux
personnes qui m'ont spontanément proposé leur aide.
A très vite sur les sentiers