Notre rando d’aujourd’hui se situe dans nord du Gard, en plein cœur de la très verte vallée de la Cèze.
Du parking de St Michel D’euzet nous sommes 24 a prendre la direction du village médiéval de La Roque-sur-Cèze qui se dresse sur son piton rocheux entouré de vignes et de forêts par le chemin du même nom.
Apres avoir traversé le pont Charles Martel, (un étroit pont médiéval) pour rejoindre le parking ombragé situé en contrebas de La Roque-sur-Cèze ; d’ou nous pouvons admirez ses nombreuses arches, ses dégueuloirs et ses avant-becs triangulaires qui témoignent de la fureur que peut connaître la rivière.
Nous poursuivons notre route en contournant le village par le chemin du Plan. Nous le retrouvons après avoir effectué deux petites boucles dans la méandre de la rivière. Devant nous s’ouvrent les ruelles de pierres (des calades) qui s’élèvent en s’entrecroisant jusqu’à atteindre l’ancien château du 12ème siècle et sa chapelle romane (propriété privée).
Le long de la balade dans les ruelles aux noms évocateurs comme la "rue du Rompe Cul", on découvre les magnifiques maisons médiévales construites en pierres blondes ainsi que de beaux panoramas sur le village et la vallée
Une petite visite par l’église, cet édifice religieux sera terminé en 1883, grâce aux relations du curé Polycarpe Hubac (1839-1910), aidé par le maire Ernest Roux. De nombreux habitants apportent leur contribution financière, et ne ménagent pas leur peine en offrant le travail de leurs bras.L’église, endommagée par le bombardement d’août 1944, sera restaurée une première fois après-guerre, puis en 2012, à l’initiative du maire Edmond Jouvenel et grâce à une souscription des habitants du village.
Nous retrouvons la Cèze, à 500 mètres en aval du pont, nous atteignions les Cascades du Sautadet, une impressionnante succession de cascades et de failles où l’eau s’engouffre en bouillonnant. Cette curiosité géologique résulte de l’érosion du plateau calcaire par la Cèze qui, pendant 5 millions d’années, a modelé le plateau en creusant des failles et des cavités appelées "chaudrons" ou "marmites de géant" qui finirent par se rejoindre en une succession de cascades. Sur quelques dizaines de mètres, le cours de la Cèze s’abaisse ainsi de 15 mètres et les chutes d’eau y sont spectaculaires quand la rivière est grossie par les pluies.
Nous nous installons en aval des cascades, là où la Cèze reprend un cours plus paisible pour piqueniquer, voir se baigner pour quelques courageux.
Le retour aux voitures se fait après avoir repris le pont en suivant le cours d’eau sur sa rive gauche (publique, la rive droite étant privée). Nous longeons un verger de cerisier bien tentant en cette saison, avant d’arriver a notre si chère glacière
Un grand merci à tous les participants.
A bientôt sur les chemins