En ce dimanche ensoleillé, nous n’étions que 6 au départ de cette randonnée, avec pour destination : un pique-nique au bord de l’Ardèche.Le départ s’effectuait du petit village de Le Garn pour rejoindre le plateau, a vant d’entamer la descente de la combe de Cros à l’ombre (quel bonheur) pour rejoindre les bords de l’Ardèche aux environs de 12h30.
Halte méritée, et agréable puisque nous regardâmes descendre les canoés sur l’Ardèche.
Ensuite, petit arrêt au dessus d’un endroit de la rivière difficile à passer pour les bâteaux
Là, nous nous régalâmes car beaucoup négocaient mal le passage, filaient tout droit dans un rocher et tombaient à l’eau. Nous pronostiquions, avant chaque passage de canots, ceux qui se retourneraient.
Nous visitâmes la Maladrerie des Templiers, enfin ce qu’il en reste, puis nous remontâmes sur le plateau. Une petite montée sévère, avec des passages dans les rochers. Ceci ne posa aucun problème au groupe
Le site est connu sous le nom de “la maladrerie des Templiers”. Un nom qui se révèle trompeur suite à la troisième campagne des fouilles. Depuis trois ans, pendant quatre à cinq semaines, en avril, Nicolas Clément, archéologue, d’autres spécialistes et des étudiants investissent le lieu, perdu au milieu des bois, le long des gorges de l’Ardèche.
Ces investigations ont été initiées pour se repérer dans les méandres de l’histoire, grâce à l’impulsion du SGGA (syndicat de gestion des gorges de l’Ardèche). Les derniers résultats ont été présentés au public, vendredi soir, à Saint-Martin-d’Ardèche.
Ces fouilles ont révélé que le site n’a pas été fondé par les Templiers, contrairement à ce qu’on pouvait croire en lisant un cadre napoléonien du XIXesiècle. Sur ce document est indiqué “Maladrerie des Templiers”. « Jusqu’à présent, des chercheurs se sont épuisés à trouver des documents sur les Templiers et les Hospitaliers. Personne n’a rien trouvé », souligne Nicolas Clément, docteur en histoire et archéologie médiévale. Et pour cause.
Une église “primitive“ avant l’édifice roman
Sur le site, des indices indiquent qu’une église “primitive” existait avant l’église romane. Or, l’ordre des Templiers a été fondé en 1129. « Cela veut dire que ce ne sont pas eux qui ont fondé ce site, même s’ils ont pu y passer par la suite », indique l’archéologue. Par ailleurs, s’il existe bien un espace funéraire, il n’existe aucune trace de maladie sur les ossements. « Les corps correspondent à des adultes qui ont travaillé », estime Nicolas Clément. Dans ce travail, il est assisté par des anthropologues de Marseille, dont Aurélie Lambert.
Une nouvelle page d’histoire à écrire
Quel était alors ce site à l’origine ? Les recherches vont se poursuivre. Avec ces nouveaux indices, elles seront réorientées vers d’autres documents. Une quatrième et dernière campagne de fouilles est aussi prévue l’année prochaine. Une nouvelle page de l’histoire reste à écrire.
Mais il est possible que cette page reste, au final, vierge, malgré l’enquête fouillée des spécialistes. Nicolas Clément est bien conscient que le mystère pourrait ne pas être percé : « Le mythe planera sûrement toujours sur ce site. »
/http%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FJGGt7Pm8pIQ%2Fhqdefault.jpg)
La Maladrerie des templiers (Ardèche) (4K)
Plus de 300 vidéos HD et Ultra HD (4K) sur l'Ardèche gratuites et en ligne sur http://www.youtube.com/ardechevideo, sur http://www.ardechevideo.com et sur http://www.facebook.com/lardeche.envideohd
Retour à Le Garn par la guarrigue et arrivée aux voitures à 17h.
Une belle randonnée avec un groupe sympathique et un
spectacle toujours grandiose, les gorges de l’Ardèche