Nous serons 18 à participer à ce grand Week end de l’Ascension où 4 journées de randonnées sont prévues, soit dans les gorges , soit sur les crêtes avec vue panoramique sur les gorges et le lac de Sainte croix.
Le départ se fera du Forum à 8h 45 pour une arrivée à Quinson prévue vers 11h45, 12h et de là nous partirons pour les basses gorges afin de prendre contact avec ce milieu particulier.
J1 : QUINSON ET LES BASSES GORGES
On rejoindra le sentier après un passage le long du petit lac, point de départ aux activités nautiques (canoë, petites embarcations à moteur électrique) et, après quelques instants, on est dans l’ambiance grâce à un premier point de vue sur les gorges !
On remontera rive droite sur un sentier aménagé et sécurisé, tantôt au ras de l’eau, tantôt un peu plus en hauteur en admirant l’aspect déjà grandiose de ces gorges malgré l’appellation « basses gorges » !
Arrêt piquenique convivial au bord du sentier dans un endroit confortable compte tenu de la fréquentation du site et de l’étroitesse du chemin !
On poursuivra jusqu’à la cabane du garde, restaurée et documentée, en suivant le canal désaffecté (toujours bien sécurisé) avant de progresser dans une forêt aux arbres couverts de mousse pour finalement atteindre la chapelle Sainte Maxime, chargée d’histoire.
La descente se fera ensuite par un sentier restauré, en marches, face aux gorges, vertigineux par moment, afin de rejoindre les basses gorges et emprunter une partie du chemin de l’aller.
Du parking, nous nous rendrons au Camping du Clos Barbey, près de Bauduen, où 3 mobil home nous attendent. Transfert des bagages, installation. Philippe et Michèle venus directement sont déjà là.
Super apéro d’accueil, suivie d’une super Paella correctement arrosée, en compagnie d’une « cousinade chti» très gaie et de nos motards Dijonnais. Ouf, au dodo !
J2 LE SENTIER MARTEL
La journée commencera à 7h 30 par le petit déjeuner avec départ prévu à 8h, 8h 15 pour rejoindre le point sublime où nous attendent 2 taxis à 9 h ¼ pour nous conduire au chalet de la Maline, point de départ de la Randonnée. Hélas, les sandwiches ne seront prêts qu’à 8h 30 : quel Stress !!
Ouf, on arrivera avec 10 minutes de retard et nous rejoindrons Philippe et Michèle qui se sont rendus directement au Chalet de la Maline.
Descente dans les Gorges par un sentier escarpé mais facile afin de commencer la lente remontée du Verdon rive droite, là aussi tantôt à fleur d’eau ( où nous ferons la pause repas)
tantôt dominant le cour de l’eau, sous des falaises impressionnantes souvent très colorées, à découvert ou en forêt, très agréable au contact d’une végétation superbe !
Que dire de ce parcours : Pas d’Issane, Etroit des Cavaliers, Eboulis de Guègues (complètement sécurisé) grotte de Baume aux Bœufs, descente (vertigineuse ) des échelles de la Brèche Imbert, Plage des Baumes-Frères et ses galets, puis les deux tunnels pour déboucher finalement au parking du couloir de Samson.
De là, il nous faudra remonter jusqu’au point sublime où nous avons laissé les voitures. Le sentier est magnifique, mais un peu physique en fin de journée !
Cependant on s’offrira pour le retour la route des crêtes et ses nombreux points de vue, là aussi quelquefois vertigineux.
Douche apéro (Grignotes et Marquisette de Bernard) repas convivial et animé toujours avec nos deux groupes ! Cela se terminera par une farandole effrénée avant notre gros dodo bien mérité (Ouf) !
J3 LES CRETES DE L’OURBES
Comme la veille au petit déjeuner : croissant ou pain au chocolat avec tartines, mais pris dans le calme , le départ n’étant fixé qu’à 9 h du Clos Barbey. Direction Moustiers Sainte Marie à seulement ½ heure de route où nous attend le Parking de Saint Clair. Ce jour là, finies les gorges et bonjour les crêtes et le lac de Sainte croix !
L’ascension de la crête se fera par un sentier souvent caillouteux soit en forêt soit en crête avec vue sur le lac de sainte croix. Le sentier passera à deux reprises dans un défilé étroit entre deux rochers, sorte de col. Au sommet de la crête (cote 1213) pause déjeuner et sieste au soleil !
On poursuivra en crête jusqu’au col de l’Ane et du Plein Voir pour finalement entamer la descente par le bois des Félines. Sentier sauvage et fleuri nous permettant d’admirer le lac sous tous les angles.
Après une petite erreur, on récupèrera le sentier nous permettant d’éviter une grande partie de la D952 où sont garés nos véhicules un peu plus bas.
Douche, Marquisette,Pineau de l'ile de Ré (Annie) repas toujours animé suivi d’une soirée Rock où nos Bikers et nos Chtis se sont déchainés ! Il a quand même fallu regagner nos lits !
J4 MOUSTIER SAINTE MARIE
Lever prévu 7h30 (mais certains sont tombés du lit), bouclage des sacs qui sont chargés dans les voitures, rangement des mobil homes. Petit déjeuner à 8h30 (certains avaient déjà fini) et contrôle des mobil homes à 9h15.
Finalement tout est OK et on part à 9 h 45.
A Moustiers Sainte Marie, on se gare en bas du village où l’on accède par un raidillon goudronné.
Passage rapide dans les rues pour gravir ensuite le sentier au Nord qui nous fait franchir la porte des remparts et passer sur le vieux pont
En s’élevant, la vue est splendide sur Moustiers puis nous passerons en forêt ! Sur la Gauche nous descendrons le Ravin de Riou.
Pause déjeuner au bord du Riou, à l’abri du vent, très présent !
Sorti du Ravin, en arrivant sur le plateau, le vent nous prendra de face, violent, ne nous quittant qu’à la descente par la voie Romaine qui rejoindra en lacet le centre de Moustiers. Certains monteront à ND de Beauvoir, d’autres visiteront avant de revenir aux voitures et de rentrer tous chez soi sans encombre.
Sentier Martel
Le sentier Martel qui porte désormais le nom de sentier Blanc-Martel est un sentier qui parcourt sur près de 15 km la rivière Verdon par la rive droite depuis son entrée dans le canyon (Point Sublime) jusqu’au chalet de la Maline.
Ce sentier (une petite portion du GR 4), aménagé en 1928 par le Touring Club de France portera dès 1930 le nom de « Sentier Martel » du nom du spéléologue français Édouard-Alfred Martel (1859-1938). Il sera rebaptisé, en 2005, "sentier Blanc-Martel" en hommage à Isidore Blanc, l'instituteur rougonnais qui servit de guide au spéléologue.
Martel se rend sur le Plan de Canjuers et dans le Verdon en 1905 en mission pour le compte du ministère de l'Agriculture2 afin de faire des relevés hydrogéologiques précis sur l'alimentation et la potabilité de la résurgence de Fontaine-L'Evêque. Le 11 août 1905, Martel et l'ingénieur hydraulicien Le Couppey de La Forest, qu'accompagnent plusieurs personnes, prend le chemin muletier qui va de Rougon au Couloir Samson. Dans cette équipe, se trouvent entre autres les personnes suivantes :
Armand Janet qui avait tenté, sans succès, une exploration en 1896 ;
Isidore Blanc, guide de l'expédition, qui était maître d’école à Rougon ;
Les frères Audibert, Daniel Carbonel, ;
Baptistin Flory, Fernand Honorat, Prosper Maurel ;
Zurcher, Teissier et le Belge, étudiant en droit, Cuvelier.
Ces hommes partent à bord de trois barques de bois et de toile. Après une journée mouvementée, le groupe établit un premier campement à la « Baume-aux-Pigeons », après avoir rebroussé chemin.
Dès le 12 août, une barque étant inutilisable, les hommes de l’équipée doivent porter le matériel et les provisions à dos d’homme. Martel et son compagnon vont jusqu’à la Mescla (du provençal « mesclun » qui signifie mélange), lieu où l’Artuby se jette dans le Verdon). Les autres hommes suivent, allant de gué en gué en portant l’embarcation devenue inutilisable. La suite du parcours se fait par les bords, sur terre, par manque d’eau dans la rivière. Ils arrivent à mi-journée au lieu-dit l’Estellier.
En début de soirée, il fait déjà nuit lorsque les hommes arrivent dans un étroit couloir, «le Styx» (nom de l’un des fleuves qui, dans la mythologie grecque, menait aux enfers ; contrairement à la légende, ce nom avait été donné à cet endroit avant l'expédition de Martel ). Dans ce couloir, une deuxième barque se fracasse, envoyant hommes et matériel dans les eaux.
Le second campement est établi à l’Imbut (en provençal, « étroit » ou « entonnoir »). Les principaux récits disent qu’à l’Imbut, Martel aurait songé à renoncer à cette expédition, mais qu’il fut encouragé à continuer par ses équipiers, qui ne voulaient pas abandonner, au regard des efforts accomplis pour arriver jusque-là.
Le 13 août, le groupe repart en direction du Baou Béni et pénètre dans le canyon proprement dit. La progression est fastidieuse et très difficile, notamment le passage du Chaos de l’Imbut. Un troisième campement est établi au lieu-dit « les Cavalets ».
Le 14 août, la lente progression continue, parmi les troncs d’arbres et les chaos de rochers. Une partie de l’équipe abandonne au « Pas de Mayreste ». Ces hommes sont épuisés et découragés.
Le groupe restant, dont Martel et Armand arrivent finalement au « Pas du Galetas », près du pont (dit romain) d’Aiguines (aujourd’hui disparu sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix). La première exploration de bout en bout du grand canyon du Verdon est réussie.
Martel et une partie de son équipe font une autre tentative en 1906, avec de meilleurs équipements.
En 1928, entre le 21 et le 26 juillet, Robert de Joly effectue une traversée complète des Gorges du Verdon. Il est le premier à franchir les salles de l’Imbut à bord d’une sorte de canoë en caoutchouc.
En 1938, un explorateur et cinéaste français Albert Mahuzier effectue des repérages dans les Gorges, pour un film qu’il tourne en 1939 : La Croisière sauvage.
En 1945, un groupe de scouts effectue une reconnaissance du canyon et, en 1946, des membres du Canoë Club de France font l’intégrale des Gorges et du Grand canyon.
Un autre grand spécialiste des Gorges du Verdon, Roger Verdegen, parcourt pendant des années le Verdon à l’aide d’une embarcation faite de boudins en caoutchouc. Au fil des années, il a écrit un ouvrage qui est une référence en la matière.
Nommé "délégué" du Touring-Club de France en 1928, Isidore Blanc, qui s'était lui-même baptisé "régisseur des gorges" consacra une grande partie de son temps et de son énergie à l'aménagement du sentier qui porte aujourd'hui son nom (partiellement du moins) jusqu'à sa mort accidentelle en 1933.
Le sentier Blanc-Martel a bénéficié d'une réfection complète en 2012-2013
LA RANDONNEE
Le Martel, au départ de la Maline. En face la falaise des Cavaliers. Au fond, le Verdon au Pré d’Issane.
Du chalet de la Maline au Point Sublime, en passant par le Sentier Martel avec détour par la Mescla
Le sentier Martel parcourt sur près de 15 km le Verdon par la rive droite depuis son entrée dans le canyon (Point Sublime) jusqu’au chalet de la Maline. Le parcours peut se faire dans les deux sens. La randonnée a son charme dans les deux sens. Il est toutefois préférable, surtout l’été partir du chalet-refuge de La Maline (accès par la Palud-sur-Verdon, Route des Crêtes) à cause de la réverbération solaire de l’adret et pour aborder les endroits à forte déclivité en descente. C’est également le meilleur sens pour la photographie, en raison du parcours du soleil. Il faut prévoir deux véhicules. On laissera un véhicule au départ (parking du Chalet de la Maline) et l’autre à l’arrivée (parking du couloir Samson ou parking du Point Sublime). Pour les personnes ne disposant que d’un seul véhicule, il existe pendant la saison touristique un service de bus. Dans ce cas, on peut aller du Point Sublime à La Maline pour 6 € (prix mai 2014). En partant de très bonne heure et en été, certains randonneurs chevronnés font l’aller-retour à pied en 12 à 13 heures. Pour l’aller, dans le sens La Maline – Point Sublime, il faut compter de 7 à 8 heures avec le détour par la Mescla.
De La Maline, le chemin descend en lacets pour rejoindre l’eau au gué de l’Estellier (passerelle détruite lors de la crue centennale de 19943, et reconstruite depuis). On passe le ravin de Charençon, puis un escalier permet de franchir la barre rocheuse du Pas d’Issane. Ne pas descendre vers la passerelle, mais continuer à gauche, en direction du Pré d’Issane, qui est une petite plage de galets et le premier endroit où l’on atteint le bord du Verdon. On arrive ensuite à l’étroit des Cavaliers, passage resserré entre des falaises de près de 300 mètres. Continuer le chemin qui longe la rivière pour remonter vers l’éboulis de Guègues. Au-dessus du sentier, dans l’éboulis, se trouve un tunnel de 1 196 mètres de longueur qui permet en cas d’orage d’éviter les dangereuses échelles de la Brèche Imbert. (Ce tunnel est fortement déconseillé. Il est long, très sombre et étayé par endroits). Après la descente du talus de Guègues on atteint la grande grotte de la Baume-aux-Bœufs, puis on continue pour arriver avant la Brèche Imbert à un croisement qui indique « Mescla » 0 h30 ou « Point Sublime ».
Il est conseillé de faire le détour par le magnifique site de la Mescla, où l’Artuby se joint au Verdon. Vous verrez certainement, si vous levez la tête, des gens sur le Belvédère de la Mescla, 200 mètres au-dessus de vous. C’est à cet endroit que se noya l’abbé Pascal, en 1928. Il était un des pionniers du Verdon.
L’Artuby se mélange au Verdon, à la Mescla.
Il est fréquent, à cet endroit, si on arrive de bonne heure, de voir du gibier se désaltérant dans l’eau émeraude de la rivière. Quand l’eau est plus profonde, à l’endroit où se jette l’Artuby, il n’est pas rare d’y voir de grands chevesnes se balançant doucement dans l’eau glacée. Cet emplacement est un excellent endroit, pour faire une pause, se restaurer et méditer sur la beauté de l’endroit.
Revenir sur ses pas, et prendre la direction du Point Sublime. Atteindre en peu de temps la Brèche Imbert (après une courte mais violente grimpée) et ses 6 échelles, totalisant 252 marches d’escalier métallique pour descendre les 100 mètres de dénivelé.
Ensuite le chemin remonte le long du Verdon, tantôt très haut au-dessus du cours d’eau, tantôt très proche, pour arriver vers une belle plage de galets, dans le défilé des Baumes-Fères. À cet endroit, il y a toujours quelqu’un. C’est un endroit idéal pour la pause de midi . Depuis ce lieu, on aperçoit au fond et sur la gauche la majestueuse falaise de l’Escalès.
La randonnée continue à longer le lit de la rivière, tantôt à l’ombre des arbres, tantôt en plein soleil sur les cailloux. Peu avant les 3 tunnels percés dans la paroi, on pourra voir sur l’autre rive les Tours de Trescaïre, deux impressionnantes pyramides monolithiques.
On arrive ensuite au Tunnel des Baumes. Ce tunnel est le premier d’une série de trois tunnels empruntés par le sentier Martel sur les sept créés lors des aménagements. Le laisser sur la gauche et continuer en bas de falaise. On arrive à un petit escalier métallique, qui rejoint la sortie du Tunnel des Baumes.
Il faut continuer, pour arriver ensuite au Tunnel de Trescaïre Celui-ci est long de 110 mètres. La traversée de ces trois tunnels nécessite d’emporter avec soi une lampe de poche. Il est bon d’emporter également un vêtement chaud. En effet, la température à l’intérieur contraste avec la chaleur de l’extérieur. Il faut faire attention où l’on met ses pieds, de grandes flaques d’eau recouvrent le sol à certaines périodes et il n’est pas rare de trébucher sur des morceaux d’anciens rails ou des déchets restant des anciens chantiers. Ces tunnels ont été conçu à une certaine époque, dans le cadre d’aménagements hydroélectriques qui ont été abandonnés après la guerre de 1939-1945.
MERCI A TOUS POUR LA BONNE AMBIANCE
MERCI A LA METEO
MERCI POUR LA QUALITE DE LA RESTAURATION ET DU SERVICE
EN REMERCIEMENT TOUTE LES PHOTOS EN DIAPORAMA
A BIENTOT